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Deathcrush
Deathcrush (graphiquement DEATHCRUSH) est le premier mini-album et la première publication officielle du groupe norvégien Mayhem, publié sous le label d'Euronymous, Posercorpse Music, le 16 août 1987. C'est un album de black metal de la 1re vague et de death metal (wp). C'est la première publication officiel de black metal en Norvège, bien qu'il conserve encore plusieurs influences du thrash metal (wp) et de la musique de groupes comme Bathory. Ce mini-album a été publié en 1 000 copies numérotées à main par Euronymous. Cet album donna de la popularité au groupe dans la scène musicale underground norvégienne.
Disque[modifier | modifier le wikicode]
Production[modifier | modifier le wikicode]
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Le mini-album a été enregistré entre février et mars 1987 dans le Creative Studios à Kolbotn (wp). En raison de leurs nouvelles sonorités, les techniciens du son en studio ne savaient pas comment traiter cette publication, alors ils ont laissé les membres du groupes faire la plupart du travail. Il n'y aura pas de mixage et il n'y aura qu'un seul re-recording : l'enregistrement instrumental avec l'enregistrement vocal.
Le mini-album est très lo-fi et a été enregistré avec les pires outils, ce qui lui donne un son si « rugueux », « brut » et « rauque », mais des nombreux fans apprécient cela car la mauvaise qualité de l'enregistrement donnait une atmosphère obscure.
Erik Avnskog fera quelques retouches de production.
Couverture[modifier | modifier le wikicode]
La couverture contient une image en noir et blanc de mains coupées à un voleur en Mauritanie. Cette image est sur un fond rouge (dans la première version, celle numérotée à main, le fond était rose en raison d'un erreur d'impression. Cet erreur a été corrigé mais des disques pirates non officiels ont gardé la couleur) et en haut on retrouve le logo des Mayhem précédé de la mention the true, « les vrais », vu que d'autres groupes avaient pris ce nom. En bas on retrouve le nom du groupe sur fond blanc écrit en noir avec une police gothique, comme le logo de Bathory.
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Sur le verso de la couverture on retrouve une image barrée de Scott Burns (wp), car selon les membres du groupe ce réalisateur artistique avait rendu le death metal un genre pour les poseurs et commercial. Euronymous a également dit : « Aujourd'hui, il est très tendance de s'habiller avec ces fichus joggings et de chanter sur des « questions importantes », et d'appeler cela du death metal. Ces gens peuvent mourir, ils ont trahi la scène. Le death metal est destiné aux personnes brutales capables de tuer, pas aux enfants idiots qui veulent s'amuser avec des passe-temps après l'école ». On retrouve aussi une mention anti mosh, qui d'après les Mayhem était une dance des poseurs.
Titres[modifier | modifier le wikicode]
Silvester Anfang[modifier | modifier le wikicode]
Silvester Anfang est la première chanson de l'album, composée par Conrad Schnitzler (wp), un membre du groupe Tangerine Dream (wp). Euronymous avait découvert vers fin 1986 l'adresse de Conrad et alors il a décidé de dormir devant chez lui. Le matin Conrad, intrigué par le jeune guitariste, le laisse entrer. Euronymous lui explique qu'il voudrait qu'il lui compose un chanson pour un mini-album de son groupe, les Mayhem. Il accepte, mais il lui donne simplement un vieille chanson qu'il n'avait pas publié.
La chanson est un simple rythme de tambour (effet produit par une boîte à rythmes) qui ressemble presque à une musique de guerre. Cette chanson dissimule la « tempête sonore » qui viendra après.
Deathcrush[modifier | modifier le wikicode]
Deathcrush est la première chanson metal de l'album et c'est l'une des chanson les plus populaires. Les paroles sont une sorte de réjouissance pour la mort de Jésus de Nazareth, ce qui rend cette chanson une sorte d'hymne anti-chrétien.
La chanson commence avec un riff qui sera l'un des plus réinterprétés du heavy metal, par plus de 150 groupes, en raison de sa simplicité. Le chant est une innovation : il est poussé à l'extrême, avec des cris très aigus et incompréhensibles, accompagnés avec un rythme très rapide de batterie, qui se transforme ensuite en blast beat (wp). Le blast beat augmente de tempo dans le pont (wp), en accompagnant un chant encore plus extrême. Dans la conclusion, le rythme de batterie et les riffs de guitare et de basse sont les mêmes du début.
Chainsaw Gutsfuck[modifier | modifier le wikicode]
Chainsaw Gutsfuck est une chanson avec des paroles extrêmement violentes (selon le magazine Blender (wp) ce sont les paroles plus violentes de l'histoire de la musique), de claire influence goregrind (wp). D'un point de vue musical, on retrouve un rythme plus lent par rapport à la chanson précédente et la guitare est moins distordue. Le riff n'a pas de variation importante et il sera repris en partie dans l'album De Mysteriis Dom Sathanas dans la chanson Funeral Fog.
Witching Hour[modifier | modifier le wikicode]
Witching Hour (« Heure de la sorcellerie ») est une réinterprétation d'une chanson homonyme 
des Venom (wp) de l'album Welcome to Hell (wp). Les paroles racontent un sabbat où Satan est invoqué.
Dans cette chanson on retrouve deux types de chant : d'abord celui crié de Maniac (wp), puis celui guttural de Messiah, qui est plus proche du death metal (wp).
Necrolust[modifier | modifier le wikicode]
Necrolust commence avec un rythme extrêmement lent, ce qui ressemble au funeral doom (wp), mais il y aura un crescendo qui augmentera la vitesse qui sera poussé au maximum jusqu'à la première minute.
Les paroles traitent comme sujet l'haine contre les poseurs et au cannibalisme.
(Weird) Manheim[modifier | modifier le wikicode]
(Weird) Manheim (« (Étrange) Manheim ») est un mélancolique interlude instrumental joué par Manheim (wp) avec un piano désaccordé. Dans certaines versions de l'album, cette chanson est liée à la chanson successive.
Pure Fucking Armageddon[modifier | modifier le wikicode]
Pure Fucking Armageddon (« Un putain d'Armageddon pur ») est la dernière chanson (sauf si on inclut une chanson sans titre) de l'album, qui porte le même titre d'un démo publie un an avant. Les paroles sont simplement des mots en lien avec Lucifer, la mort, le sang, la guerre et la torture. Pendant deux minutes, un très simple riff de guitare extrêmement distordue accompagne des blast beats très rapides et le chant guttural de Messiah. Dans certaines versions de l'album, cette chanson est liée à la chanson précédente.
Sans titre[modifier | modifier le wikicode]
Dans certaines versions de l'album, il existe une dernière chanson non listée et qui donc n'a pas de titre. Cette chanson est une blague, où tout les membres du groupe chantent un comptine pour enfants (en imitant la voix de Mickey Mouse) d'abord de manière normale, mais à chaque fois que les paroles sont répétés, le chant devient de plus en plus « malade » et crié. La chanson se termine par deux faux-rots (l'effet est obtenu grâce au chant guttural (wp)) d'Euronymous.
Liste des titres[modifier | modifier le wikicode]
- Silvester Anfang – 1:56
- Deathcrush – 3:33
- Chainsaw Gutsfuck – 3:32
- Witching Hour – 1:49
- Necrolust – 3:37
- (Weird) Manheim – 0:48
- Pure Fucking Armageddon – 3:32
- Sans titre – 1:09
Membres[modifier | modifier le wikicode]
- Conrad Schnitzler (wp) – boîte à rythmes
- Erik Avnskog – production
- Euronymous – guitare
- Manheim (wp) – batterie, piano
- Maniac (wp) – chant sur toutes les chansons sauf dans Pure Fucking Armageddon
- Messiah – chant sur Witching Hour et Pure Fucking Armageddon
- Necrobutcher (wp) – basse, la plupart des paroles
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
- (en) Deathcrush sur MusicBrainz.
- Deathcrush sur Discogs.
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