Dauði Baldrs

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Dessin de Baldr par Jacques Reich.

Dauði Baldrs (vieux norrois pour « mort de Baldr »), graphiquement Dauði Baldrs est le cinquième album studio de Varg Vikernes, publié sous son projet musical solo Burzum en 1997 par son label Cymophane Productions. Il s'agit d'un album de dungeon synth et de dark ambient, qui inclut aussi quelques éléments new age.

C'est un album-concept sur le mythe de la mort de Baldr et le premier album d'une trilogie sur les Æsir qui restera inachevé au 2e album, Hliðskjálf (« Trône d'Óðinn »), à la demande de Vikernes lui-même.

Disque[modifier | modifier le wikicode]

Contexte[modifier | modifier le wikicode]

Varg Vikernes en prison en 2009.

Varg a été arrêté en 1994 pour le meurtre d'Euronymous et l'incendie de trois églises, sous une peine de 21 ans. En prison, il pouvait continuer à composer de la musique, mais avec une instrumentation limitée, en fait il ne pouvait utiliser qu'un synthétiseur de basse qualité et un ordinateur où il pouvait faire le mixage. Il a déclaré en 2009 que « Dauði Baldrs était ce que je pouvais faire depuis une cellule de prison, et aussi Hliðskjálf, mais c'était toute la musique que j'aimais ». En plus à l'époque il avait dit que le black metal est « un genre musical pour nègres » et qu'il n'aurait plus jamais produit aucun album de black metal. Bien qu'il ait affirmé cela, il publiera trois albums de black metal après sa libération : Belus, Fallen et Umskiptar.

Dans l'album, Varg utilise le pseudonyme Varg Kvísling Larsson Víkernes, en s'inspirant du nazi norvégien Vidkun Quisling. D'abord le titre prévu pour l'album était Balder's død mais avant sa publication Varg décida de traduire le titre en vieux norrois. Bien qu'enregistré dans la prison de Bergen, le lieu d'enregistrement marqué sur l'album est Breidablik Tónholl, mais en réalité c'est la démeure de Baldr.

Texte d'accompagnement[modifier | modifier le wikicode]

La mort de Baldr, tableau du peintre danois Christoffer Wilhelm Eckersberg, publié en 1817.

Les chansons sont instrumentales, mais il y a des textes en vieux norrois présents dans l'album, avec la traduction correspondante en anglais. Il avait d'abord voulu les chuchoter avec la musique en sous-fond, cependant les autorités lui ont nié l'accès à un microphone, donc Varg dit que ces textes devront être lus en écoutant l'album.

De Dauði Baldrs à Illa tiðandi le texte d'accompagnement raconte le mythe de la mort de Baldr, en s'inspirant de Gylfaginning (« La mystification de Gylfi ». Le texte d'accompagnement de Móti Ragnarǫkum est une citation issue de la Vǫluspá (« Prophétie de la voyante »).

Style musical[modifier | modifier le wikicode]

Cet album est très minimaliste, les chansons contiennent que quelques simples mélodies de synthétiseur, avec une sonorité médiévale. Bien que ce soit un album de dark ambient, il n'est pas très atmosphérique. Comme pour l'album Hliðskjálf, il s'est inspiré de la musique du groupe britannico-australien Dead Can Dance, notamment de leur album studio publié en 1987 Within the Realm of a Dying Sun (« Au royaume d'un soleil mourant ») que Varg avait beaucoup apprécié et écouté en 1992.

Chansons[modifier | modifier le wikicode]

Dauði Baldrs[modifier | modifier le wikicode]

Logo de Burzum utilisé dans cet album.

Dauði Baldrs est la première chanson de l'album, dont elle porte le même titre. La chanson commence avec une mélodie d'hautbois. Après 10 secondes cette mélodie augmente d'intensité et est accompagné d'un rythme de tambour, de cymbale et de gong. Cela est gardé jusqu'à la 30e seconde, où il y l'hautbois qui joue la même mélodie à volume plus bas, avec un chant choral. Après 10 secondes un saxophone rentre et joue une mélodie différente. Tout ce qui a été joué depuis le début de la chanson est répété une fois et après il y a un triste solo d'hautbois au début de la 2e minute. Ensuite le tout, inclus le solo, est répété, puis à 4:20, le solo est accompagné avec le rythme d'hautbois qu'il y au début, mais joué avec un Glockenspiel. Ensuite la mélodie recommence comme avant, mais en étant accompagné du Glockenspiel, jusqu'à 6:52. La chanson est répétée sans le Glockenspiel, jusqu'au vingt dernières secondes où il revient avec le solo d'hautbois.

Frigg, assise sur le trône.

La mélodie principale de l'album était une qu'il avait composé en août 1994 avant d'être emprisonné sous le titre de Óðinns dauðr (« Mort d'Óðinn »), mais qui n'a jamais été publiée été officiellement. Un enregistrement de mauvaise qualité se trouve dans le disque pirate-Split grec de Burzum et Uruk-Hai de nom Unreleased Material 1988-1994 (« Matériel inédit 1988-1994 »). Une réédition de cette chanson se trouve dans l'album Belus, sous le titre de Belus' død (« Mort de Belus »).

Le texte d'accompagnement raconte que Baldr fait un rêve où il voit un présage de sa mort. Il demande à sa mère, Frigg, de lui accorder une protection. Elle demande à tous les objets de ne pas nuire Baldr, et ils acceptent la promesse. Les Æsir sont à connaissance de cela, alors avec l'accord de Baldr, ils commencent à lui jeter n'importe quel objet et il n'a le moindre signe de blessure et tout le monde s'amuse à cette sorte de jeu. Tout le monde sauf Loki, qui était jaloux de cela. Alors il changea d'aspect physique en vieille dame et il se rend chez Frigg, à Fensalir. Il fait semblant de ne rien savoir sur la promesse faite par les objets et il demande à Frigg la raison de la lapidation que les Æsir font envers Baldr, qui est désarmé, mais que malgré il est indemne. Elle lui répond qu'en réalité la raison de son indemnité est due à la promesse des objets. Alors Loki demande si tous les objets ont promis de ne pas nuire Baldr et la réponse qu'il reçut fût affirmative sauf pour un petit gui qui se trouve à Valhalla, qui d'après Frigg est trop jeune pour en exiger un serment.

Loki et Hǫðr.

Dès qu'il sut cela, Loki disparait aussitôt. Il crée une flèche avec un bâton de ce gui et il va vers Hǫðr. Hǫðr est aveugle et il n'a pas d'arme, alors Loki lui donne la flèche en gui et la lança sous la guide de Loki vers Baldr. Lorsque la flèche le frappa, il tomba aussitôt raide mort. Cet acte a été jugé comme étant le plus malheureux des deux mondes, celui des dieux et celui des humains. Les Æsir découvrent le coupable, mais ils n'ont pas pu se venger contre Loki, car Valhalla est un lieux sacré. Les Æsir cherchèrent à parler mais leur sanglots ne firent sortir aucun mot de leur bouches.

Le plus désespéré de sa mort était son père Óðinn car il connait les soucis que sa mort engendrerait. Sa femme Frigg alors accordera une énorme récompense qui ramènerait Baldr de Hel jusqu'à chez lui à Ásgarðr, en donnant un rançon à la fille de Loki, propriétaire de Hel, qui s'appelle comme le lieu qu'elle surveille. L'unique qui accepte est un fils de Frigg, Hermóðr qui décide de faire ce voyage avec le cheval de son père, Sleipnir. Frigg voulait reprendre son corps pour lui donner un aspect plus digne que d'avoir une flèche dans la poitrine.

Hermoðr á Helferð[modifier | modifier le wikicode]

Hermoðr á Helferð (« Hermóðr en voyage vers Hel ») est une chanson très minimaliste, qui consiste dans quelques notes de piano répété dans toute la chanson, accompagné de temps en temps d'une simple mélodie de violon.

Hermóðr voyagea pendant neuf jours et une nuit en passant par des vallées spectrales et le paysage lui parut extrêmement monotone, jusqu'au moment qu'il atteigne la rivière Gjöll, dont le pont couvert d'or, Gjallarbrú, était surveillé par la jǫtunn Móðguðr. Elle lui demande la raison pour laquelle Hermóðr veut traverser ce pont, car normalement seulement les morts le traversent. Il explique qu'il doit chercher Baldr et il en profite pour demander si elle a vu Baldr. La réponse qu'il reçut a été affirmative et Móðguðr le laisse passer. Après avoir traversé le pont, Hermóðr chevaucha jusqu'à atteindre la porte de Hel. Le cheval a grimpé par-dessus la porte et Hermóðr entre dans une salle et trouve Baldr qui est assis sur un siège honorifique.

Bálferð Baldrs[modifier | modifier le wikicode]

Hermóðr sur Sleipnir.

Bálferð Baldrs (« La crémation de Baldr »), souvent écrite erronément Balterd Baldrs, est la réinterprétation de la chanson Jesu død (« Mort de Jésus ») de l'album Filosofem (« Philosophème »). La chanson commence avec deux simple mélodie de violoncelle avec du chant choral. Ces deux mélodies ne durent que cinq secondes et s'alternent en se répétant en boucle pendant presque la totalité de la chanson, et à partir de la 30e seconde à chaque changement de mélodie, on entend un coup de grosse caisse. Cela ne varie pas jusqu'à la 3e minute, où il y a en plus une mélodie de saxophone, jouée pendant 45 secondes. Puis, trente secondes après il y a un pont, où la mélodie de saxophone revient et après 15 secondes du début de cette mélodie, la violoncelle disparait. La conclusion, qui commence à 5:40, est la mélodie de violoncelle jouée avec le piano.

Le texte d'accompagnement n'est pas mis en ordre chronologique, en effet les texte d'accompagnement d'Í heimr Heljar et d'Illa tiðandi raconte des évènements qui précèdent ceux racontés dans cette chanson. Les Æsir décident de lui accorder son dernier voyage en mettant son cadavre sur le plus grand des bateaux, le bateau funéraire Hringhorni. Hringhorni refusa cependant de se déplacer, alors les Æsir ont envoyé un messager à Jǫtunheimr pour demander à la jǫtunn Hyrrokkin de l'aide pour pousser Hringhorni. Elle vint en chevauchant un loup, mais après que Hyrrokkin descendit, ce loup fut abattu car quatre berserkir, qui devaient le tenir sous contrôle d'après les ordres d'Óðinn, n'ont pas pu calmer la bête.

Hyrrokkin se rapprocha de la proue et poussa tellement fort qu'au premier coup le bateau fut déplacé ; en revanche, cela a causé un fort séisme et alors Þórr voulut se venger contre elle en tirant Mjǫllnir sur sa tête, mais les Æsir ont imploré sa grâce et alors Þórr s'arrêta.

Þórr jette Litr sur le feu.

Le cadavre de Baldr a été transporté dans le bateau, mais quand sa femme Nanna a vu son cadavre elle meurt d'arrêt cardiaque, causé par le chagrin éprouvé en raison de la mort de son mari. Þórr a préparé le bûcher funéraire et à mis les corps de Nanna et de Baldr, ensuite il a allumé le feu et il a consacré ce bûcher funéraire avec son marteau Mjǫllnir. Un dvergr de nom Litr dérangea Þórr pendant qu'il crémait Nanna et Baldr, alors il le jeta dans le feu avec un coup de pied pour le punir.

Í heimr Heljar[modifier | modifier le wikicode]

Í heimr Heljar (« Dans la maison de Hel ») est la chanson la plus courte de l'album, qui commence avec une mélodie de violon, d'abord jouée seule, puis à partir de l'11e seconde un rythme de tambour s'ajoute en sous-fond. Dix secondes après l'arrivée du tambour, la mélodie de violon disparait et réapparait six secondes après avec un coup de crash. Six secondes après le rythme de tambour et cinq secondes après une trompette suit la mélodie de violon. Cinq secondes après un crash, le tambour réapparait. À la 54e seconde le violon et la trompette disparaissent. Le rythme de tambour ne subit qu'une variation, avec un crash à 1:14, puis sept secondes après la trompette réapparait et après six seconds, après un crash, le violon réapparait. Dix secondes après la trompette disparait et le tambour varie en devenant plus rythmique. Après un crash, la trompette revient, puis avec un autre crash disparait et avec un dernier crash, elle réapparait dans les dernières secondes de la chanson.

Baldr, Nanna et Hermóðr.

Le texte d'accompagnement est la continuation de celui de la chanson Hermoðr á Helferð : après que Hermóðr est arrivé dans la maison de Hel, la fille de Loki, il lui demanda avec insistance si Baldr pourrait être ramené dans le monde car les Æsir étaient désespérés. Hel accepta, mais si un seul être vivant n'est pas triste pour sa mort il devra retourner à Hel. Alors Baldr et Hermóðr quittent la maison de Hel.

Illa tiðandi[modifier | modifier le wikicode]

Illa tiðandi (« Mauvaises nouvelles ») est la chanson la plus longue de l'album et est la plus simple. Il s'agit d'une réinterprétation de la chanson Decrepitude I (« Fragilité I ») de l'album studio Filosofem. Cette chanson consiste en deux tristes mélodies de piano qui s'alternent du début jusqu'à la fin, en suivant un schéma ABABAB. D'abord jouées seules, vers 1:45 le chant choral, qui ne s'arrêtera pas jusqu'à 9:27.

Comme le titre l'indique, le texte d'accompagnement raconte qu'après le retour de Hermóðr, les Æsir ont envoyé des messagers dans toute la Terre pour annoncer à toutes les créatures et à tous les objets la triste nouvelle de la mort de Baldr. Tout le monde accepte de pleurer en mémoire de Baldr, sauf une jǫtunn. Cette jǫtunn dit qu'elle versera des larmes sèches lors de l'enterrement de Baldr.

Móti Ragnarǫkum[modifier | modifier le wikicode]

Móti Ragnarǫkum (« Vers Ragnarǫk ») est la dernière chanson de l'album.

Le texte d'accompagnement n'a rien à voir avec la mort de Baldr, mais avec le Ragnarǫk et c'est une citation tirée de la Vǫluspá. Il est divisé en 9 strophes. Le texte est le suivant :

Texte en vieux norrois Texte en français
I

Hátt blæss Heimdallr horn er á lopti.
Mælir Óðinn við Míms hofuð.
Skelfr Yggdrasils askr standardi, ymr it aldna tré en jotunn losnar.

II

Hwat er með Ásum?
Hvat er með álfum?
Ymr allr Jotunheimr.
Æsir ró á þingi.
Sty nja dvergar fyrir steindurum, veggbergs vísir.
Vituð ér enn eða hvat?

III

Hrymr erk austan hefisk lind fyrir.
Snýsk jormungandr í jotunmóði.
Ormr knýr unnir orm mun hlakka, slítr nái niðfolr, Naglfar losnar.

IV

Surtr ferr sunnan með sviga lævi.
Skínn af sverði sól valtíva.
Grjótbjord ghanat en gíft rata, troða halir Helveg en himinn knofnar.

V

Kjóll ferr austan, koma munu Muspells of log lýðir, en Lori stýrir.
Þar ró fífmegir með freka allir.
Þeim er bróðir Býleists í for.

VI

Þáa kømr Hlínar harmr annarr fram er Óðinn ferr við úlf vega,
en bani Belja bjart at Surti: þar mun Friggjar falla angan.

VII

Genngr Óðins son við úlf vega, Viðarr of veg at vakdyri.
Lætr hann megi Hveðrungs mund of standa hjor til hjarta.
Þáa er helnt foður.

VIII

Genge inn mæri morg Hloðynjar nepr at naðri níðs ókvíðnum.
Munu halir allir heimstoð ryðja er af móði drepr Miðgarðs véorr.

IX

Sól mun sortma, Søkkr fold í mar.
Hverfa af himni heiðar stjornur.
Geisar eimi ok aldrnari, leikr hár hiti við himin sjálfan.

Souffle Heimdallr, son lur en l'air.
Óðinn parle avec la tête de Mímir.
Le frêne Yggdrasil tremble comme il se tient debout,
L'arbre antique gémit et le jǫtunn se libère.
Qu'est-ce qui se passe avec les Æsir ?
Qu'est-ce qu'il y a avec les Elfes ?
Tout le Jǫtunheimr résonne.
Les Æsir sont en conseil.
Les dvergr gémissent devant les portes de pierre
Les habitués des murs de pierre.
Vous savez déjà quoi ?
Hrymr arrive de l'Est
Tenant son bouclier devant lui,
Jǫrmungandr se tord dans une rage géante.
Le serpent agite les vagues
Les aigles hurlent de joie
D'une pâleur sombre, il déchire les cadavres
Naglfar est libre, l'écorce vogue vers l'Est.
De l'autre côté de la mer viendront les troupes de Múspellsheimr avec Loki à la barre.
Toute cette couvée monstrueuse
Sont là avec le loup
En compagnie du frère de Býleistr.
Surtr voyage depuis le Sud
Avec le bâton destructeur
De son épée brille le Soleil
Des dieux des falaises de la mort s'écrasent
Et les femmes trǫll sont à l'étranger
Les héros foulent la route de Hel
Et le ciel se fendille
Le second chagrin de Hlin
S'accomplit
Alors qu'Óðinn va combattre le loup
Et le brillant tueur de Beli contre Surtr
C'est là que tombera le fils de Frigg qui va combattre le loup.
Víðarr sur son chemin
Contre la bête massacrante
De sa main il laisse sa lame percer
Le cœur du fils d'Hveðrungr
Ainsi son père est vengé, le grand fils de Hlóðyn est vengé.
Mourir au serpent qui ne recule devant aucune honte.
Et tous les héros quittent alors le monde
Quand le protecteur de Miðgarðr déclenchera sa colère !
Le Soleil s'obscurcira
La terre sombrera dans la mer
Des étoiles brillantes du ciel surgit la vapeur
Et les feux de la vie s'enflamment
Scintillent contre le ciel même.

Pochette[modifier | modifier le wikicode]

Il existe deux versions de la pochette, toutes les deux dessinées par Tanya Stene. L'officielle représente sept vikings débout derrière un prêtre, avec son valet. Le prêtre (qui porte un chapeau noir contenant la rune Todesrune en rouge, , qui symbolise la mort) semble avoir soumis un Viking qui est agenouillé, portant une cape bleue avec des svastikas arrondies dorées (mais qui d'après l'auteur représente le Mjǫllnir), qui semble être le roi des Vikings. À gauche il y a un dernier Viking débout qui tient un nourrisson dans ses bras. Vikernes lui-même accentue le fait que « tous les personnages représentés sont blonds et aux yeux bleus, à l'exception de l'étranger, le porteur de mort, c'est-à-dire le prêtre catholique et son valet ». En outre de l'évident antichristianisme, on retrouve aussi de l'antisémitisme : le valet porte toute les caractéristiques physiques stéréotypées des Juifs.

Dans cette version de la pochette, quelques copies ont une faute de frappe : il est marqué « Burzu » à la place de « Burzum ».

La deuxième version de la pochette, celle où le titre est Balder's død, contient plusieurs Vikings, trois affalés au sol et en fin de vie, un à genoux, blessé, car il a été frappé avec une étoile du matin par un Viking debout. Il y a un autre Viking qui tient une croix latine. C'est donc une scène d'exécution qui est dépeinte ici, par les catholiques envers les odinistes.

Critiques[modifier | modifier le wikicode]

Cet album a été jugé comme étant le pire de l'entière carrière de Burzum. Des nombreux critiques se penchent sur le son MIDI du saxophone et du violon, car ils sont de très mauvaise qualité. Metal.de dit que : « Avec ces introductions prolongées, ces pièces consistent en un tourbillon de claviers ennuyeux, qui ne change presque jamais, et qui, en raison du facteur nerveux qui augmente de façon exponentielle après une minute d'écoute, n'est même pas adapté pour s'endormir ». Pietro Scaruffi donne à l'album un vote de 5 étoiles sur 10, tandis que Sputnikmusic donne 2,2 étoiles sur 5. L'unique vote positif vient de Ultimate-guitar.com qui donne 7,7 étoiles sur 10, seulement au point de vue de son des instruments, mais qu'au niveau de composition reste un très bon album.

Titres[modifier | modifier le wikicode]

  1. Dauði Baldrs – 8:49
  2. Hermoðr á Helferð – 2:41
  3. Bálferð Baldrs – 6:05
  4. Í heimr Heljar – 2:02
  5. Illa tiðandi – 10:29
  6. Móti Ragnarǫkum – 9:04

Membres[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

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