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Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ou DDFC a été écrite en 1791 par Olympe de Gouges.
Cette déclaration est inspirée de la DDHC (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ). Très vite la DDHC parait ne s'adresser qu'aux hommes et les femmes ne font pas partie des lois. Dans cette déclaration elle essaie de mettre en place des nouveaux droits pour les femmes. Ces droits sont :
- la liberté,
- la propriété qui introduit le droit au divorce,
- la sûreté,
- la résistance à l'oppression.
- et surtout le droit de monter à la tribune et beaucoup d'autres.
Une de ses phrases les plus connues est :"La femme a le droit de monter à l'échafaud ; elle doit également avoir celui de monter à la tribune.”
La Déclaration est éditée en cinq exemplaires dans le but d’être présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791. Mais elle n’obtient qu’un faible écho.
Olympe de Gouges est la première femme à défendre le sexe féminin. La déclaration sort en 1791 mais elle est oubliée. En 1849, quelques extraits apparaissent grâce à la militante Jeanne Deroin. Puis ce n'est qu'en 1986 que la journaliste Benoîte Groult la publie en entier, ce qui permettra au mouvement féministe de s’en emparer et d’en faire un des grands textes de la littérature française.
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