Déclaration de Potsdam
La déclaration de Potsdam est un ultimatum envoyé par les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et de la République de Chine au gouvernement impérial du Japon. Cette déclaration a été faite le 26 juillet 1945, en marge de la Conférence de Potsdam qui réunissait les représentants des gouvernements alliés près de Berlin. À cette date la guerre continuait dans l'océan Pacifique entre le Japon et les forces alliées, alors qu'elle avait cessé les 8-9 mai 1945 en Europe contre l'Allemagne nazie.
Selon cette déclaration, les forces militaires japonaises devaient se rendre sans condition et Hiro-Hito, l'empereur du Japon, devait abdiquer. La liberté de pensée, d'expression et de religion devait être garantie par les nouvelles autorités mises en place. Le Japon serait réduit à ses quatre îles principes et quelques petites îles environnantes. Toutes les possessions japonaises, c'est-à-dire la Corée, Taïwan et la Mandchourie (Mandchoukouo) acquises par la force depuis la fin du XIXe siècle seraient soustraites à la domination japonaise. Si le gouvernement japonais refusait cet ultimatum les Alliés menaçaient l'archipel japonais de destruction rapide et massive .
Le gouvernement japonais, très divisé sur la question de la reddition, en particulier sur le sort réservé à l'empereur, ne répondit pas dans les délais requis à l'ultimatum. Dès lors, les États-Unis les 6 et 9 août lancèrent deux bombes atomiques sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki faisant en quelques secondes des dizaines de milliers de morts. Le 8 août, l'URSS, qui jusque là, en vertu d'un pacte de non-agression signé en 1941, ne combattait pas le Japon lui déclara la guerre et envahit le Mandchoukouo sous domination japonaise.
Le 15 août , l'empereur Hirohito dans un message radiodiffusé, annonçait la capitulation de son pays et ordonnait aux forces japonaises de se rendre sans condition aux Alliés. La reddition officielle eu lieu le 2 septembre 1945, en baie de Tokyo.
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