Convention thermidorienne
La Convention thermidorienne qui correspond à la réaction thermidorienne est le nom donné à la troisième période de l’histoire de la Convention nationale allant du 27 juillet 1794 au 26 octobre 1795. Elle prend la suite de la Convention montagnarde et donne naissance à un nouveau régime politique appelé le Directoire.
La Convention thermidorienne a mis fin au gouvernement révolutionnaire qui a dirigé la république française en 1793-1794. Elle marque le retour au pouvoir des bourgeois libéraux et modérés. Elle conserve le régime républicain et reprend la guerre intérieure contre la paysannerie royaliste, dans l'ouest et en Vendée tout en menant la guerre extérieure contre les souverains européens. Elle rédige la Constitution de l'an III qui jette les bases d'un régime républicain reposant sur le suffrage censitaire 
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Un pouvoir contesté par les catégories populaires urbaines[modifier | modifier le wikicode]
Après la chute de Robespierre en juillet 1794, les députés vainqueurs de celui-ci (les Thermidoriens) annulent une grande partie des mesures exceptionnelles prises par les Montagnards qui ont permis de sauver la République menacée aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Pour mobiliser la population contre les ennemis de la République, les députés Montagnards avaient dû satisfaire certaines revendications des Sans-culottes, en réglementant les prix pour éviter une hausse excessive, en pourchassant les spéculateurs mais aussi les prêtres réfractaires qui appelaient à la lutte contre la république.
Les difficultés sociales qui sont consécutives à la nouvelle politique mise en place par les Thermidoriens poussent les catégories populaires à réclamer « du pain » mais aussi l'application de la constitution de 1793 perçue comme plus favorable à la démocratie populaire. Devant la fin de non-recevoir de la Convention, les Sans-culottes parisiens se révoltent par deux fois.
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