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Clergé français de l'Ancien Régime

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Le clergé est le terme qui désigne les différentes institutions d'une religion. Il n'y a donc pas un clergé, mais plusieurs, en fonction des différentes mouvances religieuses. En France au XVIIIe siècle seule le catholicisme était autorisé.

Avant la Révolution française, le clergé catholique était le premier des trois ordres du royaume (avant la noblesse et le tiers état). Il comptait environ 120 000 personnes. Le haut-clergé était organisé en fonction du Concordat de Bologne de 1516, qui réservait les nominations au roi.

Le haut clergé : Le Cardinal Louis de Rohan, prince français et archevêque de Strasbourg

Si l’Église catholique était riche et puissante, il existait quand même un grand déséquilibre dans les situations individuelles des membres du clergé. Il faut distinguer deux grandes catégories de prêtres :

Certes, il existait des évêques très riches et des évêchés crottés pauvres, des curés de campagne à hauts revenus et des curés réduits à la « portion congrue ». Mais ce qui séparait le haut clergé du bas clergé, ce n’était pas la richesse du coffre, de la basse-cour ou de la table, mais l’incommensurable distance créée par la naissance : un riche roturier n’était rien face à un évêque pauvre mais bien né ou à un abbé mitré.

En 1789, il y avait 141 diocèses en France ; certains relevaient d'archevêques établis en dehors du royaume.

À côté du clergé séculier, il y avait le clergé régulier formé par les très nombreux ordres de moines et de nonnes. Certains se consacraient à la méditation et à la prière, d'autres à l'assistance aux malades, aux pauvres, aux enfants, d'autres encore à l'éducation. La crise des vocations se faisait sentir et dans beaucoup de couvents les religieux étaient peu nombreux et âgés. Il y avait environ 25 000 religieux et 40 000 religieuses. Le clergé régulier était très riche mais le tiers de ses revenus était distribué à des commendataires (qui bien souvent ne résidaient pas et pour certains n'étaient même pas des religieux). Ces commendataires étaient nommés par le roi.

Le clergé français tirait ses revenus de son immense propriété foncière (terres et immeubles), de ses placements financiers et de la perception de la dîme (impôt institué par Charlemagne, à la fin du VIIIe siècle). Exempt de la plupart des impôts royaux, il versait au roi chaque année le « Don gratuit », dont il fixait lui-même le montant. Le clergé catholique avait à sa charge l'état civil, l'assistance aux pauvres et aux malades, l'enseignement.

Pour en savoir plus sur le clergé d'Ancien régime[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Pierre PIERRARD, Histoire des curés de campagne (ISBN 2863740857)

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