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Capitulations
Les Capitulations sont un ensemble d'accords conclus entre l'Empire ottoman et certains pays européens, en particulier le royaume de France. Ces accords successifs ont été signés de la première moitié du XVIe siècle au XIXe siècle. Ils accordaient des avantages à certaines catégories d'Européens, en particulier les marchands ou les religieux chrétiens, qui commerçaient ou vivaient dans certaines régions surtout côtières de l'Empire ottoman (appelées alors les Échelles du Levant) . L'avantage principal étaient de ne pas être soumis aux lois et aux tribunaux des Ottomans. Ces accords semblent pour la plupart dus à la seule « générosité » du sultan 
et non pas négociés.
En 1528, Le sultan Soliman le Magnifique restitue aux Français une église de Jérusalem que les Turcs avaient transformés en mosquée. En 1569, le sultan permet que les Français récupèrent les navires et les biens qui ont été saisis en vue de rembourser leurs dettes. En 1604, le sultan Ahmed Ier garantit la protection des religieux et des pèlerins chrétiens de l'église du Saint-Sépulcre]] de Jérusalem ; dispositions renouvelées et amplifiées par le sultan Mehmed IV en 1664. Sous le règne de Louis XV, les moines franciscains obtiennent le droit de réparer la coupole de la même église : ces accords avantagent les Français par rapport aux autres chrétiens grecs et arméniens qui revendiquent la propriété de l'église la plus sainte du christianisme.
Avantageux pour les Européens, ceux-ci profitent de leur supériorité militaire pour imposer le système des capitulations à la Chine, au Japon, au Siam (Thaïlande actuelle) et à la Perse (Iran actuel). Tous ces traités seront annulés quand les pays concernés ont eu leur indépendance économique et militaire : en 1923 et le traité de Lausanne pour la Turquie.
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