Céto

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Céto est une divinité marine primordiale de la Grèce antique.

La racine de son nom est utilisé de nos jours pour nommer une famille d'animaux, les cétacés.

Parents et enfants[modifier | modifier le wikicode]

Céto est la fille de Pontos, le Flot, et de Gaia, la Terre.

Elle va épouser un de ses frères, Phorcys et donner naissance à divers monstres, notamment les Gorgones, et selon certains auteurs les Hespérides.

Céto et les monstres marins[modifier | modifier le wikicode]

En plus de donner naissance à des monstres, Cétos est décrite comme un immense monstre marin, mais avec des aspects d'autre créatures, comme les dragons.

Son nom est dérivé du grec ancien Kêtos, « gros poisson, animal énorme vivant dans l'eau » et en particulier « baleine ».

Vase corinthien représentant Andromède, Persée et Kêtos. L'écriture est en grec ancien, mais avec quelques particularités : le sens de lecture peut se faire dans les deux sens, et certaines lettres ont été remplacées par d'autres.

Céto servait aux grecs anciens à nommer les monstres marins jouant un rôle dans différentes légendes.

Persée et Andromède[modifier | modifier le wikicode]

Ceto est le monstre envoyé par Poséidon pour punir le roi Cépheus d'avoir osé comparer la beauté de sa fille, Andromède, à celle des Néréides. Céto doit dévorer Andromède enchaînée.

Dans Les métamorphoses d'Ovide, Persée le tue à l'aide de son épée un peu après avoir tué Atlas à l'aide de la tête de Méduse1.

Dans le film de Louis Leterrier, Le choc des titans, Céto est représentée comme une sorte de créature gigantesque, à l'aspect général d'un crustacé avec des tentacules.

Il est intéressant de noter que son nom n'est pas Kêtos mais Kraken, comme le monstre marin des légendes nordiques. Leterrier étant français, on peut supposer que le réalisateur s'est souvenu de ses lectures de Victor Hugo (Les Travailleurs de la mer), ou encore de Jules Verne (Vingt Mille Lieues sous les mers), dans lesquelles les céphalopodes (pieuvres, calmars) ont une grande importance.

Référence[modifier | modifier le wikicode]

  1. Françoise Rachmuhl, 16 métamorphoses d'Ovide. Flam Jeunesse, 2010, chap. 6.
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