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Benoît Frachon

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Benoît Frachon lors du 8e congrès (wp) du Parti communiste français.

Benoît Frachon est un syndicaliste français, né le 13 mai 1893 et mort le 4 août 1975. Frachon a été un secrétaire de la Confédération générale du travail unitaire (wp) (CGTU) en 1933, puis en 1936, il devient membre de la Confédération générale du travail (CGT). Il est alors âgé de 16 ans. Un peu plus tard, il devient membre du bureau politique du Parti communiste français (PCF) puis rejoint la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Jeunesse[modifier | modifier le wikicode]

Benoît Frachon est le troisième enfant d'une famille ouvrière1. Son père meurt prématurément à l'âge de 51 ans. Benoît Franchon a reçu une éducation religieuse dans une école publique. Il était premier de son école, ce qui lui a permis d'entrée dans une école de Cours supérieur, mais il échouera ce qui le poussera à abandonner ses études2. C'est en 1909 qu'il entama sa carrière de syndicaliste, il est alors âgé de 16 ans.

Engagement[modifier | modifier le wikicode]

En 1910, il participe à une grève touchant les métallurgies de la Loire. Le climat de mécontentement naissant à la fin de la Première Guerre mondiale le fait adhérer aux idées de la révolution d'Octobre2. En 1920, après la guerre, Frachon rejoint le Parti communiste français qui vient tout juste d'être fondé à la suite du congrès de Tours. En 1930, le Parti communiste connaît alors un grand succès, cependant en France, les premiers effets de la crise de 1929 apparaissent. Frachon, comme beaucoup d'autres militants, subissent les conséquences de la répression gouvernementale aux mouvements communistes, et est amené à la prison de la Santé. Sous un pseudonyme, il publie des articles dans L'Humanité et La Vie ouvrière. Il est libéré l'année suivante2.

Frachon prend la parole de la Confédération général du travail unitaire (CGTU), défendant les revendications et les intérêts de la classe ouvrière. À partir de 1933, il devient secrétaire (wp) de la CGTU, et favorise les échanges entre les ouvriers et leurs patrons. Principal dirigeant de la Confédération général du travail (CGT) après la réunification syndicale de 1935, Frachon participe à la rencontre CGT/CGPF (patronat) du 6 juin 1936 à l'hôtel Matignon. Il fait partie des signataires des accords de Matignon2. Il est exclu du syndicat après l'interdiction du Parti communiste, et continue son activité clandestinement au sein du parti. Il devient, au début de la guerre, directeur du journal La Vie ouvrière1.

Il soutient le mouvement de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, où il appelle à une unité des syndicats2. Il retrouve la direction de la CGT après la guerre, qu'il garda jusqu'en 19671.

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 BENOÎT FRACHON (1893-1975) - Encyclopædia Universalis
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 FRACHON Benoît - Maitron
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