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Avortement
L'avortement1 est l'interruption du processus de gestation dans les espèces vivipares. Il consiste à stopper le développement de l'embryon en le retirant de l'utérus avec des moyens physiques ou chimiques. On l'appelle aussi IVG pour Interruption Volontaire de Grossesse.
Le développement naturel d'un nouvel organisme commence à la conception, par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, puis se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.
Il est possible d'éviter une grossesse non désirée (et donc souvent un avortement en perspective) par l'utilisation d'une contraception.
Chez la femme
L'avortement volontaire chez l'être humain existe depuis longtemps. Il est l'objet de débat juridique, religieux et philosophique. Il y a des personnes qui y sont opposées, car elles estiment que c'est un crime de tuer un enfant à naître, et il y a des personnes qui sont pour, car elles pensent que si la mère ne veut pas ou ne peut pas avoir un enfant, la forcer à l'avoir ne sera bon ni pour elle, ni pour l'enfant. La loi en France et dans la plupart des pays où l'avortement est autorisé, donne une limite de temps au-delà de laquelle il n'est plus possible d'avorter. Cette limite correspond à peu près au moment où l'embryon devient un fœtus, c'est-à-dire lorsqu'il ressemble à un petit humain et plus à un sac de cellules sans forme. En France, l'avortement est possible avant la fin de la 12ème semaine de grossesse.
En France
En France, l'avortement est devenu légal et remboursé par la sécurité sociale en 1975. La loi qui l'autorise porte le nom de la femme qui a convaincu le pays de rendre l'avortement légal : Simone Veil. Avant cette loi, les femmes françaises utilisaient d'autres moyens pour avorter : les plus riches se rendaient dans des pays où les médecins avaient le droit de pratiquer l'avortement. Les femmes plus pauvres ou qui n'avaient pas les moyens faisaient appel à des femmes appelées les « faiseuses d'anges » et qui utilisaient des recettes pour tuer le fœtus. Plusieurs femmes mourraient à la suite de ces avortements alors illégaux, car les conditions d'hygiène n'étaient pas bonnes. En plus, les avorteuses n'étaient pas des médecins et ne savaient pas quoi faire en cas de complication.
Articles connexes
Notes
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