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Amoco Cadiz
L'Amoco Cadiz est un grand bateau qui contenait beaucoup de produit chimique (ici du pétrole). Il a coulé en Bretagne, provoquant une marée noire considérée comme l'une des pires catastrophes écologiques.
Caractéristique de l'Amoco Cadis[modifier | modifier le wikicode]
L’Amoco Cadiz est construit par le chantier naval Astilleros Españoles SA situé à Cadix, lancé en 1974. Immatriculé au Liberia et affrété par la compagnie américaine Amoco Transport, il est long de 330 m pour 234 000 t de port en lourd. Il est fait pour transporter du pétrole brut partout dans le monde.
Son dernier voyage[modifier | modifier le wikicode]
Au début du mois de février 1978, l'Amoco Cadis charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis reprend avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale à Las Palmas le 11 mars, pour se ravitailler en carburant. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles ; ces conditions se maintiennent jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme. Le bateau n'atteindra malheureusement jamais la baie de Lyme.
Le 16 mars 1978, avec un problème de gouvernail depuis plusieurs heures dans la Manche dans de mauvaises conditions météorologiques, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure de la Bretagne, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, libérant 227 000 t de pétrole brut.
Chronologie[modifier | modifier le wikicode]
Le 16 mars 1978 à 9 h 45 : alors que la mer est agitée, avec des rafales de tempête, le pétrolier Amoco Cadiz tombe en avarie de gouvernail à 14 km de l’île d'Ouessant.
Le gouvernail bloqué fait virer le pétrolier sur la gauche (bâbord). Un premier message en code Morse de sécurité TTT TTT TTT est envoyé sur 500 kHz à tous les navires de se tenir à l'écart, stipulant la non-manœuvrabilité du pétrolier.
11 h 20 : le capitaine demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX XXX XXX est envoyé sur 500 kHz.
21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) créant des voix d’eau inondant les machines.
21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d’électricité, d'éclairage et de radio.
21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois et s’échouant.
21 h 43 : le pétrolier Amoco Cadiz lance les fusées de détresse, la marée noire commence. Un appel de détresse DDD SOS SOS SOS DDD est envoyé sur 500 kHz par le capitaine du remorqueur Pacific en demandant des hélicoptères pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz la station « Le Conquet » indicatif radio FFU répond à l’appel de détresse .
24 h 00 à 1 h 45 : 42 marins sur les 44 marins de l’Amoco Cadiz sont hélitreuillé par un hélicoptère Super Frelon. Les deux derniers le capitaine Bardari et un officier restés à bord doivent attendre plusieurs heures avant de pouvoir quitter le pétrolier brisé.
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