Albert Spaggiari

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Albert Spaggiari est un malfaiteur français né en 1932 et mort en 1989 d'un cancer de la gorge. Il est connu pour avoir organisé le casse du siècle de Nice ayant eu lieu à la société générale. Il est aussi membre de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Il est souvent comparé à Arsène Lupin. En effet, il à réussi à s'enfuir de prison.

Jeunesse[modifier | modifier le wikicode]

Alors qu'Albert Spaggiari a seulement trois ans, son père meurt. Lors de la guerre d'Indochine, Albert décide de s'engager en tant que parachutiste. Il sera ainsi décoré pour son travail.

Il devient voleur et sera pour cela condamné à cinq ans de travaux forcés ainsi qu'une interdiction de séjour en Indochine d'une durée de deux ans.

En 1957, il trouve un emploi chez un fabricant de coffre-fort pour lequel il doit briser les coffres des clients ayant perdu les clefs. En 1961, il aurait selon ses dires failli assassiner le Général de Gaulle. En 1968, il devient marchand de photo à Nice, ce qui lui permet de devenir proche des membres de la mairie. Il vit dans une bergerie Les Oies Sauvages (dont la pancarte rappelle les S des Schutzstaffel).

Un coffre-fort moderne.

Le casse du siècle[modifier | modifier le wikicode]

Pour financer l'OAS, Albert Spaggiari réfléchit à commettre un casse.

Dans un premier temps il repère des lieux en louant un coffre-fort. Il s'assure ainsi qu'il n'y a pas d'alarmes. Puis il comprend qu'il ne pourra pas effectuer le casse seul. Pour cela, il contacte des hommes connaissant bien le milieu de la criminalité. Ils établissent un plan. Le bâtiment contenant les coffres forts passe à seulement 8 mètres des égouts. Spaggiari et ses complices creusent donc dans le sol pour pouvoir accéder à la salle des coffres.

Cependant la visite du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing stoppe les travaux. En effet les policiers sont partout et il est donc impossible pour les malfrats de continuer les travaux sans risquer de se faire repérer. C'est donc au lendemain du départ du président que les travaux qui ont duré 3 mois recommencèrent. En effet, pour éviter tout malaise lié au manque d'oxygène, les bandits avaient installé un système d'aération ce qui a pris beaucoup de temps.

Le 16 juillet, au soir, les murs de la salle des coffres sont transpercés. Les voleurs ont tout le week-end pour vider les coffres mais ils rencontrèrent des difficultés. En effet les coffres étaient de la marque Knox et étaient réputés inviolables. De plus il se mit à pleuvoir beaucoup ce qui incita les voleurs à quitter la salle le plus tôt possible avant que les égouts ne soient inondés. Les voleurs n'ont pu donc dérober le contenu "que" de 371 coffres sur les 4000 de la banque, soit 50 millions de francs (environ 25 millions d'euros).

Avant son départ, Albert Spaggiari laissa écrit sur une feuille le message "Sans arme, ni haine, ni violence". Pour éviter que la police scientifique analyse l'écriture pour en deviner le propriétaire, les complices repassèrent dessus avec des craies. Trois heures et trois aller retour furent nécessaires pour extraire le butin. La bande de malfrats laissa dans les égouts les outils ayant servi à percer la galerie entre les égouts et la salle des coffres.

Évasion[modifier | modifier le wikicode]

Le 10 mars 1977 après un peu plus de 4 mois de prison, Albert Spaggiari, est convoqué chez le juge.

Dans un premier temps il dit au juge qu'il va parler des motifs de son vol qui sont liés à l'extrême droite. Le juge décide de faire sortir les policiers pour éviter toute fuite dans la presse.Le malfrat dessine sur un papier un schéma du vol volontairement incompréhensible. Le juge lui demandant des explications, Albert en profite pour se mettre à côté du juge, de plus en plus prés de la fenêtre. Spiaggiari donne des informations incompréhensibles ce qui conduit le juge à dire qu'il allait examiner ses explications plus tard.

Le bandit lui dit de bien garder ce papier en souvenir, car il ne le reverrait plus jamais. Puis il sauta par la fenêtre. Il tomba sur un véhicule puis couru jusque a la moto de son complice. Le scénario était bien préparé. Spaggiari et son complice allèrent le plus vite possible jusque dans un parking sous terrain, puis ils empruntèrent une voiture et Spaggiari fut mis dans le coffre pour passer les barrages routier.

Le savais-tu.png
Le savais-tu ?
Spaggiari n'était pas au courant du plan d'évasion !
La personne chargée d'informer Spaggiari du plan d'évasion ne l'avait pas fait. C'est en voyant depuis la fenêtre une moto qui l'attendait qu'il comprit le plan.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

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