Al-Hussein ibn Ali
Al-Hussein ibn Ali en arabe : الحسين بن علي, ʾal-Ḥusayn ibn ʿalỳ, né en 626 à Médine, et mort en 680 à Kerbala, en Irak, est le 3e imam de l'islam chiite. Son surnom est Sayyid al-Chouhada سَيِّد الشُهَداء, Sayyid ʾal-Šuhadāˌ, prince des martyrs après sa mort.
Il est le petit-fils du prophète de l'islam Mohammed, et le fils d'Ali ibn Abi Talib et de Fatima Zahra.
À la mort de son frère aîné Al-Hassan ibn Ali en 670, Hussein devient le troisième des douze imams du chiisme duodécimain.
En 680, Mu'awiya Ier, premier calife de la dynastie omeyyade, meurt, et son fils Yazid Ier lui succède. Hussein refuse cependant de lui prêter allégeance, considérant qu'Yazid n'est pas légitime.
Pour éviter de prêter le serment d'allégeance à Yazid Ier, Hussein part de Médine et se réfugie à La Mecque. Il décide ensuite de se soulever contre Yazid Ier.
Escorté d'une petite troupe, dont les membres de sa propre famille, Hussein part rejoindre ses partisans de Koufa qui l'ont appelé à l'aide et lui ont promis obéissance. Ibn Ziyad intercepte cette troupe à Kerbala et exige qu'Hussein prête allégeance au calife Yazid Ier. Devant le refus de celui-ci, une bataille s'engage, la bataille de Kerbala, le 10 octobre 680. Tous les compagnons de Hussein sont tués. Hussein est assassiné. Seul le plus jeune fils d'Hussein, Ali Zayn al-Abidin, (qui devient le quatrième imam) est épargné, avec les femmes et sa sœur Zaynab fille d'Ali. Le cadavre d'Hussein est laissé sur place sans linceul tandis que sa tête est envoyée à Damas au calife Yazid Ier, ainsi que les survivants devenus captifs.
La mort d'Hussein constitue un événement essentiel dans le développement de la pensée chiite.
Aujourd'hui, entre 17 et 20 millions de personnes viennent chaque année lui rendre hommage à son mausolée de Kerbala, et commémorer le 40e jour qui suit la date de son martyre, au cours d'une cérémonie appelée « Arbaïn » (le mot signifie 40, c'est-à-dire soit 40 jours après le décès).
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