Édouard de Westminster
| Édouard de Westminster Prince de Galles et duc de Cornouailles |
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| Gravure d'Édouard (XVIIIe siècle) | |
| Fonction | |
| Règne | 15 mars 1454 - 4 mai 1471 |
| Dynastie | Maison de Lancastre |
| Prédécesseur | Henri de Monmouth |
| Successeur | Édouard d'York |
| Fonction | |
| Date | 15 mars 1454 - 4 mai 1471 |
| Prédécesseur | Henri de Windsor |
| Successeur | Édouard d'York |
| Nom de naissance | Édouard de Lancastre |
| Naissance | 13 octobre 1453 à Palais de Westminster, Londres (  Angleterre) |
| Décès | 4 mai 1471 à Tewkesbury ( Angleterre) |
| Sépulture | Abbaye de Tewkesbury |
| Père | Henri VI |
| Mère | Marguerite d'Anjou |
| Conjoint | Anne Neville |
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Édouard de Westminster (13 octobre 1453 – 4 mai 1471), duc de Cornouailles et prince de Galles, fut le fils unique d'Henri VI et de Marguerite d'Anjou. Il fut le seul prince de Galles à mourir sur un champ de bataille.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Naissance[modifier | modifier le wikicode]
Le jeune Édouard naît le 13 octobre 1453, est le fils du roi Henri VI d'Angleterre et de Marguerite d'Anjou.
Au moment où Édouard naît, le règne d'Henri VI se révèle catastrophique. En 1453, Charles VII de France bat Henri VI à la bataille de Castillon, mettant définitivement un terme à la guerre de Cent Ans. En apprenant cette défaite, Henri VI subit un choc mental le 10 août 1453. Il est victime d'hallucinations et ne répond plus. Le roi ne réagit pas lorsque le prince lui est officiellement présenté par le duc de Buckingham en janvier 1454.
Édouard est baptisé rapidement. Il est créé prince de Galles, duc de Cornouailles le 15 mars 1454.
Guerre des Deux-Roses[modifier | modifier le wikicode]
Lors d'une chasse le roi est pris de folie et c'est comme ça que le duc d'York, cousin du roi, revendique la régence : il l'obtient sans grande difficulté le 3 avril suivant jusqu'à ce que le roi aille mieux. Henri VI retrouve ses sens à Noël 1454. Il reconnait Édouard lorsque la reine vient lui présenter le prince le 30 décembre 1454.
Le duc d'York est écarté du conseil en février 1455. Mécontent de cette situation, il rassemble ses partisans et tend une embuscade au convoi royal le 22 mai 1455. Il n'y rien de grave mais le roi est blessé par une flèche au cou. Henri VI retombe à nouveau dans un état de folie. C'est le début de la guerre des Deux-Roses. Le duc d'York devient Lord Protecteur (régent) en novembre 1455. La reine Marguerite devient désormais le centre de l'opposition au duc d'York. La famille royale quitte début 1456 Londres, où vivent les partisans du duc d'York pour s'installer à Coventry.
En février 1456, Henri VI est suffisamment rétabli pour se présenter devant le Parlement et prononcer la fin du protectorat du duc d'York. Marguerite s'allie avec les fils des comtes lancastriens. Ces derniers lui prêtent serment de fidélité à elle et à son fils. En mars 1458, Henri VI tente de réconcilier les Yorkistes (partisans du duc d'York) et les Lancastriens (partisans du roi) mais il y a encore des tensions. Le 20 novembre 1459, les Yorkistes sont proclamés comme traîtres par le Parlement réuni à Coventry et perdent leurs droits. Pour le moment, le pays semble uni derrière son roi. Cette situation ne va pourtant pas durer longtemps.
Les Yorkistes ont encore des alliés : le duc est très apprécié des nobles irlandais. Leurs alliés s'emparent de la flotte lancastrienne en construction à Sandwich. Les Yorkistes débarquent à Sandwich le 26 juin 1460 et ils entrent facilement à Londres le 2 juillet, le roi est alors en fuite. Henri VI a eu le temps d'envoyer en sûreté sa femme et son fils.
Henri VI est capturé le 10 juillet. Il est prisonnier du duc d'York jusqu'à son retour, qui revient à Londres le 10 octobre 1460 et demande le trône, mais le Parlement refuse. Après des recherches le Parlement autorise la revendication du duc mais à quelques voix de majorité, il décide qu'Henri VI restera roi. Un compromis est élaboré le 25 octobre 1460 qui reconnaît York comme successeur d'Henri, déshéritant Édouard de Westminster.
Marguerite refuse la décision du Parlement et s'enfuit en Écosse avec son fils. En opposition à cette décision des soulèvements lancastriens éclatent dans tout le pays.
Hébergée à Édimbourg avec son fils, Marguerite s'embarque en avril 1462 pour la France où elle reçoit le soutien de son cousin Louis XI. En octobre 1462, elle reprend les châteaux du Northumberland. En juin 1463, Henri VI, Marguerite, leur fils Édouard et Jacques III d'Écosse viennent assister au siège de Norham : l'assaut échoue.
Ils vivent ensuite en Lorraine. Ils ne reverront jamais Henri VI. Le roi est capturé en juillet 1465 et est emprisonné à la Tour de Londres par son rival Édouard IV, où il reste prisonnier pendant cinq ans. Édouard IV fait preuve de bienveillance envers Henri VI. Il fait cela car le prince Édouard de Westminster est toujours en vie, et il est en France.
Louis XI a initialement refusé d'aider ouvertement Marguerite d'Anjou, il change d'avis. Ainsi, Louis XI choisit le prince Édouard comme parrain de son fils Charles, né le 30 juin 1470 à Amboise.
Le prince Édouard est fiancé à Anne Neville pour confirmer la nouvelle alliance. Marguerite refuse cependant de partir en Angleterre ou de laisser y aller son fils. Le 13 décembre 1470 le prince épouse Anne Neville.
Marguerite et Édouard embarquent pour l'Angleterre dès le 24 mars 1471. Mais, à cause des forts vents ils sont repoussés vers la France, ils n'arrivent en Angleterre pour débarquer que le 14 avril, le même jour que la bataille de Barnet est livrée. Edouard persuade sa mère d'engager le combat avec Édouard IV. Leur armée réalise des feintes, destinées à faire croire à Édouard IV qu'elle va marcher sur Londres. Édouard IV rattrape l'armée lancastrienne, qui ne peut pas rentrer dans la ville de Gloucester le 3 mai. Édouard IV intercepte l'armée des Lancastre le lendemain et gagne à Tewkesbury.
Il existe plusieurs théories sur la mort du prince Édouard lors de la bataille de Tewkesbury le 4 mai 1471. L'hypothèse la plus commune est qu'il fut tué lors de la fuite lancastrienne. Mais d'autres disent qu'il fut assassiné après la bataille.
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