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Tchang Kaï-chek

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Tchang Kaï-chek, dans les années 1930

Tchang Kaï-chek est un militaire et homme d'État chinois puis taïwanais. Il est né en 1887 et est mort en 1975. De 1928 à 1975, il a été le président de la République de Chine (d'abord de toute la Chine puis à partir de 1949, uniquement sur l'île de Taïwan).

Tchang Kaï-chek, appartient à une famille de commerçants du Zhejiang. Il reçoit une formation militaire au Japon. En 1906, il adhère au mouvement nationaliste et démocrate de Sun Yat sen (qui deviendra en 1912 le Guomindang). Dans la guerre civile qui oppose les « seigneurs de la guerre » chinois et le Guomindang, Tchang est envoyé à Moscou pour s'y former aux méthodes militaires des soviétiques. Après la mort de Sun Yat sen en 1925, il prend progressivement le contrôle du Guomindang. En 1926, il commence la guerre contre les seigneurs de la guerre, tout en ordonnant en 1927, le massacre de ses alliés communistes de Shanghaï et de Hangzhou. En 1928, après sa victoire sur les seigneurs de la guerre, il devient président de la République de Chine, dont il fixe la capitale à Nanjing (Nankin). Il institue un régime dictatorial fondé sur les traditions du confucianisme auxquelles il ajoute des aspects fortement inspirés des régimes fascistes européens.

Son gouvernement réagit peu à l'occupation militaire de la Mandchourie (théoriquement chinoise) par le Japon en 1931. En 1934-1935, il tente d'écraser les républiques soviétiques chinoises créées par les communistes dans le sud et le centre de la Chine. Les communistes lui échappent en organisant la Longue marche. En 1937, sous la pression des communistes, redevenus ses alliés, il doit lutter contre l'invasion de la Chine par les Japonais. Cependant, il ne peut empêcher la conquête japonaise de toutes les provinces côtières de la Chine. Son gouvernement se replie à Chongqing, où il subira de très nombreux bombardements. En 1945, Tchang Kaï-chek apparait comme un des vainqueurs des Japonais. Il siège à la conférence de Potsdam, qui règle le sort des puissances vaincues (Allemagne et Japon). Son gouvernement est reconnu par l'ONU où il obtient un des cinq sièges de membre permanent du conseil de sécurité.

En 1946, il reprend la lutte contre les communistes, qui ont été les principaux artisans de la lutte contre les Japonais et qui se sont fortement implantés en Chine du Nord. Tchang est battu. À l'automne 1949 son gouvernement se réfugie à Taïwan où il maintient la République de Chine (sous la protection militaire des États-Unis). En 1971, il voit son pays expulsé de l'ONU où son siège est attribué à République populaire chinoise.

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