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Réchauffement climatique

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Évolution de la température moyenne annuelle à la surface de la Terre, de 1 ap. J.-C. à 2020 ap. J.-C.. Les températures avant 1880 ont été calculées et non mesurées.

L'expression « réchauffement climatique » ou « changement climatique » désigne l'augmentation actuelle, très rapide (sur quelques décennies seulement) et anormale de la température moyenne à la surface de la Terre depuis le XXe siècle.

Ce phénomène a pour conséquences de modifier profondément les climats et d'augmenter la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles. Il est causé par l'intensification de l'effet de serre due à l'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. La combustion de combustibles fossiles, provoquée par les êtres humains pour produire de l'énergie, y est pour beaucoup (voire exclusivement) responsable.

Comment sait-on que le climat se réchauffe ?[modifier | modifier le wikicode]

Un réchauffement climatique est mesuré par des scientifiques qui enregistrent les températures sur de longues périodes et dans des endroits variés.

Ils utilisent aussi des indicateurs, géologiques, de fossiles, de pollens, des isotopes, des glaces préhistoriques, lorsqu'il n'y a pas de mesures possibles comme pour les périodes anciennes, sur des centaines de millions d'années.

Ainsi on a prouvé par des moraines, des rochers et vallées glaciaires qu' il y a eu des cycles Glaciations longs avec les mers 120m plus basses suivis par des interglaciaires chauds et courts. Ainsi il s'est produit un réchauffement sur les 15 mille ans passés. Seulement on devrait très lentement retourner vers une Glaciation, comme pour les cycles passés depuis 500 mille ans. Mais il se produit l'inverse de cela, un fort réchauffement rapide depuis que les hommes brulent beaucoup de carburants fossiles après 1840 qui augmentent très vite la concentration de gaz carbonique CO2, très supérieure à celle sur les 3 millions d'années passées.

D’autres signes montrent aussi le réchauffement, comme la fonte des glaciers ou du point de vue écologique le déplacement de la zone où se trouve une espèce (les arbres poussent plus haut en montagne, des espèces animales disparaissent de certaines régions comme les ours blancs, par exemple).

Pourquoi y a-t-il un réchauffement climatique ?[modifier | modifier le wikicode]

Teneur en CO2 mesurée dans l'océan Pacifique.

Les changements climatiques ont toujours existé. Ces changements varient entre période glaciaire et réchauffement de la planète : l'ère dans laquelle nous entrons s'avère être la période de réchauffement de la planète. Cela dit, ce réchauffement n’est pas seulement dû au changement habituel du climat ; celui-ci est dû pour la plus grande partie aux rejets de gaz à effet de serre par l'Homme, en particulier le dioxyde de carbone ou CO2. Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, la température à la surface a augmenté de 1,1°C.

La concentration en 2023 de 420 ppm ( parties par million ) du CO2 n'a jamais été aussi élevée depuis les derniers 14 millions d'années, comme constaté par les scientifiques internationaux du National Science Foundation.

En plus ils remarquent que le niveau des mers avec 420ppm de CO2 était 50m environ plus élevé il y a 14 millions d'années que actuellement ( que un peu de glaciers sur l'Antarctique ). Donc pour cette concentration de CO2 qui provoque le réchauffement de toute la planète, atmosphère et océans bien plus lents à chauffer, le niveau des mers en équilibre stable est très élevé, près de 30m à 50m en plus, comme c'était il y a 14 millions d'années. La fusion des glaces actuelles sera sans cesse inexorable sans cesse sur des millénaires ( déjà bien commencée ), impossible à stopper, avec remontée des mers rapide, plus de 1m par siècle, si nous ne réduisons pas vite la concentration en CO2, ( article scientifique dans Science du 8 décembre 2O23 : Toward a Cenozoic history of atmospheric CO2 ).

En effet, depuis l'industrialisation, l'Homme amplifie ce phénomène naturel.

  • En brûlant des matériaux fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon…), l'Homme rejette du dioxyde de carbone. Les énergies fossiles sont très utilisées dans le monde et pour des applications très diverses : voitures, chauffage, usines... Nos activités industrielles ont beaucoup de mal à s'en passer.
  • En détruisant des forêts sur de nombreuses régions du monde. Car les plantes et les arbres stockent du carbone et, quand on réduit leur quantité, ce carbone est relâché sous forme de dioxyde de carbone par leur brûlage ou leur décomposition, sans être recapté par autant d'arbres qui grandissent.
  • Avec l'élevage (flatulences, excréments…), le traitement de certains déchets... la concentration de méthane (qui est responsable de 20 % de l'effet de serre) dans l'atmosphère augmente beaucoup depuis un siècle.

Conséquences[modifier | modifier le wikicode]

La température moyenne pourrait augmenter de 1,6 °C à 6,4 °C d’ici à 2100. Ce serait la plus forte hausse de température depuis 10 000 ans et sur une si courte période la plus forte et rapide depuis des millions d'années.

L'ONU milieu novembre 2023 alerte que limiter le réchauffement à moins de 2°C est devenu irréalisable et qu'il sera de 2,9°C en 2100, vécu par les enfants actuels. L'année 2023 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde.

Inégalité dans les pays touchés[modifier | modifier le wikicode]

L'augmentation de chaleur et les changements climatiques (quantité de pluie par an et selon la saison par exemple) seront différents et inégaux selon les régions du Monde. Certains des pays aujourd'hui en difficulté le seraient encore plus. La sécheresse augmenterait dans les pays subtropicaux (c’est-à-dire situés en dessous du tropique du Cancer comme l’Australie, l’Argentine, la Côte d'Ivoire, la Thaïlande) et méditerranéens.

Effets sur les mers et océans[modifier | modifier le wikicode]

Banquise en morceaux.

Le réchauffement entraîne une fonte des glaces, comme constaté déjà depuis des décennies passées sur les glaciers et donc une augmentation du niveau de la mer (entre 9 et 88 cm pour ce siècle et bien plus de 1m par siècle sur les millénaires à venir, impossible à stopper ). La banquise peut ainsi disparaître, les animaux et les cultures seraient perturbés.

Ville de Longyearbyen

La banquise qui recouvre l’océan Arctique ne cesse de diminuer.

Plus de 30 °c au-dessus des températures normales de saison : le pôle nord a connu une douceur exceptionnelle l’hiver dernier. Les scientifiques tirent depuis des années la sonnette d’alarme au sujet du climat, qui ne cesse de réchauffer à cause des activités humaines émettrices de gaz à effet de serre1.

Le réchauffement climatique provoque l'allongement des périodes où la banquise est fondue - il perturbe les migrations et l'habitat de l'ours polaire; les animaux doivent parcourir une plus grande distance pour se nourrir.

Longyearbyen est devenu le village qui se réchauffe le plus vite au monde en raison de la chaleur qui monte, de nouvelle espèces de poissons, de nouvelles fleurs et de nouveaux oiseaux sont apparus2.

Les conséquences sont dramatiques pour certaines populations qui vivent sur les littoraux ou dans les pays en développement. L’élévation du niveau de la mer ou les sécheresses poussent les gens à se déplacer. Le nombre de réfugiés climatiques devrait donc augmenter.

Effets sur les déserts[modifier | modifier le wikicode]

Les déserts s’étendent de plus en plus (en Europe, ils touchent 8 % du territoire).

Les sols s’appauvrissent et perdent en qualité nutritive.

L’activité humaine en est responsable. Cet épuisement des sols et le changement climatique pourraient réduire les récoltes de 10 % d’ici 2050, avec pour conséquence de forts flux migratoires.

Les déserts chauds sont situés dans des zones tropicales en raison des courants atmosphériques. L’air chaud s’élève vers l’équateur et redescend au niveau des tropiques. Une variation du climat provoquera des variations des courants atmosphériques et donc une augmentation des zones désertiques. Mais les déserts sont également influencés par des températures des surfaces des océans (cycle naturels) qui suivent un cycle de 50 à 70 ans.

Exemple : les frontières du Sahara progressent vers le sud, vers les savanes fertiles, fragilisant l’écosystème et les sociétés humaines. La réduction des pluies dans la région conduit ainsi à un asséchement du lac du Tchad.

La surface du désert du Sahara a augmenté de 10 % en 1 siècle, en raison des cycles naturels (des températures des surfaces des océans) et du réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine.

Si le réchauffement climatique atteint les 2 degrés, cela impacterait un quart des terres émergées qui pourraient devenir plus sèches, il affecterait ainsi les zones désertiques mais aussi provoquerait plus de sécheresse et plus de feux de forêt.

Si l’objectif des accords à la COP de Paris (limiter le réchauffement à +1,5 degré) est atteint, nous limiterions les effets négatifs, avec un assèchement des terres moins marqué et une limitation de la progression des déserts.

L’objectif étant de ne pas dépasser les 1,5 degrés3.

Déforestation de la forêt amazonienne[modifier | modifier le wikicode]

Étendue sur 6,5 millions de km carrés et recouvrant 60% de la superficie du Brésil, la forêt amazonienne est menacée. Au cours des 40 dernières années, 63 000 km carrés de forêt ont été détruits. Dit autrement, 184 millions de terrains de football ont été rasés depuis les années 1970, soit deux fois la superficie de l'Allemagne.

Chaque arbre abattu a un impact sur le climat. La déforestation affaiblit le « poumon de la Terre », qui a de plus en plus de mal à jouer son rôle de régulateur climatique, conduisant les arbres à moins absorber de CO2. Mais pas seulement : les sécheresses deviennent chaque fois plus importantes. En effet, les arbres dégagent moins de vapeur d’eau, diminuant l’humidité de l’air. La déforestation fragilise l’écosystème de cette forêt en provoquant la disparition d’espèces animales et végétales. La monoculture remplace les arbres, modifiant le paysage.

En 2002, dans l'Amazonie brésilienne, ont disparu 2 772 km carrés de forêt, soit plus de trois fois la Corse. Un intérêt économique a évité la déforestation et a favorisé la reforestation, notamment en soutenant la récolte du caoutchouc et l'agroforesterie. Mais ce ralentissement de la déforestation n’est que temporaire, il dépend des politiques du moment.4

Multiplication des catastrophes naturelles[modifier | modifier le wikicode]

Les précipitations augmenteraient et les tornades, les ouragans ou les tempêtes se produiraient plus souvent. L'augmentation des catastrophes naturelles tels les ouragans ou encore les tempêtes comme celles qu'a connues la France en 1999 et en janvier 2009 sont probablement liés au réchauffement.

Selon l’Organisation météorologique mondiale, le nombre de catastrophes a été multiplié par 5 ces cinquante-six dernières années5.

La tempête Alex (wp), qui a frappé le sud de la France en novembre 2020, montre les conséquences du changement climatique. Un été plus sec a rendu les sols de la région beaucoup plus durs que d'habitude. Lorsque les pluies importantes se sont abattues, l'eau n'a pas pu être absorbée par ce sol très dur et a donc dévalé les pentes, emportant tout sur son passage6.

En 2022 et 2023 on observe encore plus la multiplication de sécheresses très longues et fortes, Europe, Chine, USA, donc d'incendies immenses, comme au Canada, en Europe ( dans les Landes en France, Espagne, Portugal, Grèce ), qui multiplient le dégagement de CO2 excessif, qui amplifie et accélère la vitesse de ce réchauffement.

Enfin après, le réchauffement multiplie l'évaporation sur les mers et provoque des inondations encore plus catastrophiques, en Grèce, en Italie, en Libye, en Chine. Après les pluies dramatiques, l'air devient encore plus sec ( et plus chaud par effet föhn ) dans les régions voisines et les déserts, souvent encore plus sèches, donc avec des incendies, sauf lors des inondations rares qui noient tout .

Effets sur les animaux et végétaux[modifier | modifier le wikicode]

Le réchauffement climatique conduit à des conséquences sur les animaux pouvant conduire à leur extermination.

Certaines espèces animales et végétales ne peuvent vivre qu'à certaines températures, et le réchauffement climatique pourrait les empêcher de vivre là où elles vivent normalement (les gobemouches ont disparus de certaines forêts parce qu'il y fait trop chaud), ou permettre à d'autres de coloniser de nouveaux écosystèmes (l'aleurode du tabac, un insecte invasif qui peut propager des maladies, commence à apparaître dans le nord de la France grâce au réchauffement).

Espèces invasives[modifier | modifier le wikicode]

L’acanthaster pourpre, une étoile de mer, ravage les récifs coralliens en les mangeant, elle est carnivore. L’étoile de mer fait partie de l’écosystème corallien et elle contribue à son bon fonctionnement, mais lorsqu’elle est présente en grand nombre, elle devient problématique. Elle dévore jusqu’à 90% des coraux d’un récif et les coraux morts sont un bon habitat pour les jeunes. Ils vivent dans les débris et mangent les pousses d’algues. Il faut 5 à 10 ans pour qu’un récif se stabilise. Le pourpre constitue une menace car sa population augmente. La seule façon de l'éliminer est de lui planter une seringue pour lui envoyer du vinaigre, puis il faut arracher l’animal du corail et il finira par mourir au bout de 2 jours. Mais la destruction de cette étoile de mer est un défi, car elle se reproduit très vite : dix acanthasters pourpres peuvent donner jusqu’à 1000 individus jeunes. Au Japon, des plongeurs ont enlevé à la main un million et demi de ces prédateurs.

Le changement climatique pèse sur les récifs, 99 % sont menacés pour les prochaines décennies.

De nouvelles méthodes pourraient contribuer à la survie des récifs coralliens. Les plongeurs sont remplacés par des technologies d’imagerie pour les recenser. Pour localiser les étoiles de mer pourpre qui jouent à cache-cache, il est possible d’utiliser des bandelettes réactives qui détectent des traces de leur ADN. Les scientifiques recherchent également à utiliser des substances chimiques pour les attirer dans un piège ou les éloigner des récifs.

Mais la véritable solution serait de réduire la température de l'eau, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. La gestion des acanthasters pourpres ne se résume pas à limiter leur prolifération en les tuants, mais à protéger l’écosystème tout entier des facteurs de stress climatiques.7

Ours polaire sur une banquise en morceaux.

Banquise[modifier | modifier le wikicode]

La banquise qui recouvre l’océan Arctique ne cesse de diminuer. Une situation qui met en péril les animaux. Généralement, les pôles, et en particulier le pôle Nord, ont tendance à se réchauffer plus vite que le reste de la planète, par un phénomène dit d'« amplification arctique » s'expliquant par le fait, que la mer absorbe beaucoup de rayons de soleil et se réchauffe conduisant à la fonte de la banquise et de la neige.

Ce phénomène perturbe les migrations des animaux et la vie des animaux polaires. Les animaux lors de leurs migrations, doivent parcourir des distances plus grande.

Animaux marins[modifier | modifier le wikicode]

narval

Dans les écosystèmes du pôle nord (l'océan arctique) et du pôle sud (l'antarctique), la température peut descendre jusqu’à -60°C. L’océan est couvert d’une couche de glace. Il y a des animaux qui résistent à cette température extrême comme les ours blanc, les phoques, les morses, les narvals en Arctique ou les manchots, les baleines, les orques en Antarctique. A cause du réchauffement climatique la banquise devient moins épaisse et les animaux doivent faire une plus grande distance pour se nourrir.

Par ailleurs, certaines activités humaines menacent l’équilibre de l’océan aussi et la surpêche provoque l’extinction de nombreuses espèce de poissons comme le thon rouge8.

Insectes[modifier | modifier le wikicode]

Dans les forêts françaises, le réchauffement climatique fait que les feuilles des arbres arrivent plus tôt . Les chenilles naissent plus tôt également mais malheureusement les oiseaux n'arrivent pas à pondre leurs œufs plus tôt . Les petits ne trouvent pas assez de chenilles à manger. Cela perturbe la chaîne alimentaire.

De plus, les papillons se déplacent progressivement vers le nord pour trouver des températures moins chaudes ce qui perturbe aussi la chaîne alimentaire9.

Par ailleurs, les oiseaux rapetissent avec le réchauffement climatique . Une étude montre que sur 85 espèces analysées, 36 rapetissent, 9 grossissent et 38 gardent la même taille.

Des chercheurs de Chicago ont constaté que la taille des animaux avait diminué à cause du réchauffement climatique. En effet, ils ont dû s’adapter pour moins transpirer et donc ont rapetissé.

Les chercheurs ont remarqué que bec, oreilles et pattes grossissent chez certains animaux. Une étude montre que ce sont surtout les oiseaux de mer qui sont touchés par l’évolution de leurs appendices. Les animaux touchés ont aussi une évolution accélérée. Les oiseaux ont une augmentation de leurs bec comprise entre 4 et 10 %.

Corail

Les chercheurs ne sont pas sur que ce soit uniquement à cause du réchauffement climatique. Cela pourrait être à cause de l’évolution du régime alimentaire ou de l’habitat des animaux concernés10.

Coraux[modifier | modifier le wikicode]

Les coraux décolorés, au large de l’Australie, sont en train de mourir, victimes du réchauffement des eaux.

Le blanchissement des coraux est causé par la hausse de la température des eaux tropicales, qui fait fuir les microalgues nourrissant le récif.

La barrière de corail protègent les animaux marins. Quand le corail meurt il n’y a par exemple plus de protection pour les bébés poissons demoiselles qui sont bien incapables de détecter leurs prédateurs lorsque l'habitat est dégradé d’après d'une étude parue le 11 mai 2016 dans la revue britannique Procee.

Hippopotames[modifier | modifier le wikicode]

Ces animaux qui vivent dans l’eau et sur la terre que l'on trouve en Afrique subsaharienne, disparaissent peu à peu. Ils sont pour le moment classés comme espèce vulnérable sur la liste rouge de l'UICN (L'Union internationale pour la conservation de la nature ). Selon Rebecca Lewison, coprésidente du groupe de spécialistes des hippopotames de l'UICN SSC, avec le réchauffement climatique leur habitat est de plus en plus menacé. Devant les fleuves et les rivières asséchés, de nombreux hippopotames meurent régulièrement en dépit des efforts de la population indigène pour sauver les animaux. De plus, les hippopotames ont besoin d'eau douce pour survivre comme les êtres humains, ce qui les met souvent en conflit avec les communautés locales qui ont également besoin d'eau douce pour l'agriculture, l'énergie, la pêche et le développement résidentiel9.

Poissons[modifier | modifier le wikicode]

Synchiropus splendidus

La sécheresse a beaucoup de conséquences sur les poissons et sur l'eau des rivières comme :

  • l'eau est brûlante (la température de l'eau est élevée)
  • le niveau d'eau baisse

Cela est dangereux pour les poissons qui habitent dans les ruisseaux car ils barbotent et les poissons ne sont pas habitués à la chaleur de extérieure11.

Faune des zones humides[modifier | modifier le wikicode]

A cause du réchauffement climatique, les zones humides sont en danger. Les zones humides servent d'abris à certains animaux comme les grandes aigrettes, les hérons cendrés, les canards colverts, etc... ça les protège de certains prédateurs dangereux pour les oiseaux. Toute la faune et la flore de de cet écosystème sont menacées12.

Agriculture[modifier | modifier le wikicode]

vigne

Le réchauffement climatique a des conséquences sur l’agriculture.

Les agriculteurs sont inquiets pour plusieurs raisons. Tout d’abord, à cause de l’augmentation des températures, certains végétaux récoltés sont trop rapidement mûrs Le phénomène est dès à présent visible. Dans les vignes, la date des vendanges du raisin a déjà été avancée. Le problème est que les plantes arrivées trop tôt perdent tout de même plusieurs jours de soleil donc de photosynthèse et sont donc plus fragiles.

De plus, l’été en France, les jours de canicule sont plus chauds donc certaines plantes meurent totalement.

Dans les régions tropicales, le blé, le riz et le maïs sont produits en moins grande quantité à cause du manque d’eau13.

Arbres et forêts[modifier | modifier le wikicode]

Avec le réchauffement climatique, les arbres grandissent moins vite et meurent plus souvent.

Scolyte

Les arbres sont menacés par le réchauffement climatique, car il fait plus chaud et il y a moins de pluie. Les nappes phréatiques ne peuvent plus se remplir correctement ce qui mène à un manque d'eau.

Cela crée de la sécheresse et des incendies. Un exemple frappant est les giga feux en Australie ou au Canada, ou plus proches de nous dans les Landes les pins. De plus, avec la chaleur, il y a aussi des nouveaux parasites, par exemple les scolytes et donc des forêts qui disparaissent14.

Si la température augmente de 4°C d’ici 2100, il n’y aura plus de sapin, de hêtre et de chêne en France.

Effets sur les enfants[modifier | modifier le wikicode]

99 % des décès attribués aux changements climatiques surviennent dans les pays en développement, et les enfants représentent 80 % de ces décès.

Les enfants sont victimes des impacts secondaires du changement climatique, comme la diarrhée, le paludisme et la malnutrition.

Environ 66,5 millions d’enfants sont affectés chaque année.

L’enjeu de la préservation de l’environnement est le futur des enfants, leurs voix doivent être entendues dans les discussions, les décisions et les solutions15.

Responsables[modifier | modifier le wikicode]

Les pays ou zones qui émettent le plus de dioxyde de carbone (en 2015) sont d'abord la Chine (30 %), puis les États-Unis (14 %), l'Union européenne (10 %) et enfin l'Inde (7 %). Mais le classement selon les émissions de CO2 pour chaque habitant est très différent : un habitant des États-Unis émet en moyenne 17 tonnes de CO2, un Russe 12 tonnes, un Chinois 7,3 tonnes, un Européen 6,9 tonnes et un Indien 1,8 tonnes.

Les voitures sont responsables de 13 % des émissions de CO216.

Solutions[modifier | modifier le wikicode]

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire la consommation d'énergies qui produisent des gaz à effet de serre, sur toute la terre.

Ils proviennent principalement des centrales électriques, de l'industrie, des transports (voitures, avions...) et de la déforestation. Les autres domaines, moins émetteurs, sont l'agriculture et les habitations. Nous pouvons aussi essayer de soigner les puits de carbone qui absorbent une partie du dioxyde de carbone, en particulier le plancton, algues,gelisol et forêts à multiplier au lieu de les réduire de façon inconsciente.

Solutions naturelles simples trop négligées ou ignorées gratuites à perpétuité une fois installées :[modifier | modifier le wikicode]

Avec la chaleur excessive on utilise des climatiseurs très gourmands en énergie, qui chauffent encore plus la planète, par les gaz CO2 émis pour leur énergie, surtout aux USA, absurde.

Pourtant, on peut climatiser aussi bien avec le froid de l'hiver conservé sous terre à 1 à 3m de profondeur, de façon spontanée, sans dépenser la moindre énergie.

Tous nous constatons que les caves, les grottes restent fraiches en été sans climatisation, gratuites, froid de l'hiver conservé sous terre à 13°C moyenne annuelle sur plus de 6 mois à plus de 1 à 3m de profondeur.

En effet la chaleur ou le froid diffuse lentement avançant de plus en plus lentement prenant un temps de plus en plus long, comme le carré de la distance, environ 1mm en 1s, 10mm en 100s, 100mm en 10000s, de 1m=1000mm en 1000*1000=1 million de secondes et 3m en "*3=9 millions de secondes soit environ 4 mois, suffisamment pour avoir ce froid de l'hiver en été ou l'inverse retrouver en hiver la chaleur de l'été mise sous terre en été .

On peut utiliser cette propriété sans cave avec des tuyaux fins sous terre à 2m de distance les uns des autres en échangeurs thermiques qui récupèrent ce froid d'hiver sous terre pour climatiser en été les appartements sans dépenser de l'énergie de façon gratuite et perpétuelle et sans CO2 qui réchauffe la planète, solution simple et écologique, pour cesser de climatiser avec trop d'électricité et de CO2 aux USA et en France.

L'inverse aussi existe, se chauffer en hiver avec le chaud canicule de l'été conservé sous terre sans CO2 pour chauffer.

Par exemple à Communauté solaire de Drake Landing Drake Landing Solar Community à voir sur wikipedia se chauffe ainsi sans CO2 depuis 2007, à 1000m d'altitude et des -30°C en hiver au Canada.17.

Rien n'empêche de développer partout de telles solutions sans CO2, gratuites, perpétuelles, sans risques du tout de catastrophes nucléaires ou autres, une fois installées (des tuyaux simples enfilés sous terre à 2m les uns des autres) si on cesse de les négliger avec de fausses raisons manipulées par les énergies fossiles.

Lors de canicules on gaspille la chaleur des canicules qui pourrait nous chauffer en hiver et on gaspille aussi le froid de l'hiver sous terre qui pourrait nous climatiser en été contre ces canicules, tout cela sans le moindre CO2 et gratuit, perpétuel sans risques.

Pour financer, on peut continuer à faire payer ce chauffage sans CO2, pendant quelques décennies comme avant avec CO2, pour rembourser l'investissement de son installation, pour éviter aux pauvres sans économies de continuer à gaspiller du CO2 pour se chauffer.

Enfin on peut stocker sous terre, comme les volcans depuis 4,5 milliards d'années, la chaleur solaire à haute température 300°C à 500°C sur des années dans des roches profondes fournie par les centrales solaires thermiques à concentration du soleil à miroirs qui ainsi peuvent fonctionner 365 jours, l'hiver avec le soleil de l'été conservé sous terre, sans jamais la moindre interruption par manque de soleil.

Il s'agit de centrales solaires thermiques à stockage géothermique.

Au contraire les solutions de chaleur géothermiques actuelles sont à durée finie, car la chaleur puisée sous terre se renouvelle trop lentement (effet du temps comme le carré de la distance, très trompeur, avec débit élevé les première années, puis qui dégringole) et donc va s'épuiser.

Il faut impérativement les coupler avec des panneaux solaires thermique en été pour recharger (simples tuyaux noirs au soleil sur les toits des maisons) , éviter des séismes, sinon ces géothermies seront des fiascos, épuisées avec le temps.

On peut aussi récupérer, ou extraire bien mieux le H2 natif sous terre pas cher pour l'utiliser dans les voitures et camions sans CO2.

Il est clair qu'on a négligé de développer fortement des solutions simples au profit de solutions bien plus complexes comme le nucléaire, de plus avec risques dramatiques, car il doit il doit être infaillible à perpétuité, impossible pour les humains,

Fabriquer de l’électricité de façon moins polluante[modifier | modifier le wikicode]

Cela peut se faire en consommant moins d'énergie et en développant la production d'électricité à partir d'énergie nucléaire ou d'énergies renouvelables, c'est-à-dire par exemple l'énergie éolienne, l'énergie solaire (qui récupère l'énergie du soleil) ou encore l'énergie hydraulique, centrales solaires thermiques avec géothermie pour stocker.

Encourager les bonnes habitudes[modifier | modifier le wikicode]

On peut aussi prendre des décisions pour faciliter et encourager les bonnes habitudes. Par exemple, les communes peuvent choisir un urbanisme qui donne de la place aux pistes cyclables et aux petits commerces (pour ne pas avoir à prendre la voiture à chaque déplacement). Ils peuvent aussi encourager financièrement l'isolation thermique des habitations et des entreprises, ou investir dans la plantation de forêts, qui absorbent le CO2.

Cela demande parfois de développer des techniques qui actuellement coûtent plus cher que celles qui sont couramment utilisées. Par exemple, des accumulateurs électriques commencent à être utilisés pour le transport routier et seront peut-être plus répandus dans le futur. L'électricité n'est pas elle-même une ressource naturelle, il faut donc aussi observer la façon dont elle est produite, qui peut être plus ou moins polluante.

Faire payer plus cher ce qui produit des gaz à effet de serre[modifier | modifier le wikicode]

Pour pousser à réduire ces émission de gaz à effet de serre de façon générale et assez équitable dans un pays, il existe un moyen reconnu pour son efficacité mais mis en pratique par encore peu de pays : la taxe carbone. Cela fait sentir un coût aux activités qui émettent le plus de dioxyde de carbone et cela pousse chaque entreprise et les particuliers (les personnes) à faire des choix et à calculer comment moins émettre de gaz à effet de serre pour faire des économies (changer de machines ou de procédé dans une usine, changer de mode de transport ou s'organiser pour avoir à moins se déplacer, isoler les bâtiments...)

Se mettre d’accord dans le monde entier[modifier | modifier le wikicode]

Les pays du monde entier ont discuté et adopté plusieurs accords pour tenter de remédier à ce problème. Ils ont fixé des règles d'organisation pour préparer ces accords : la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Les accords sont notamment le protocole de Kyoto, signé en 1997, qui incite les pays à diminuer leur production de gaz à effet de serre, et l'accord de la COP21 en 2015. Chaque pays doit ensuite trouver les moyens et la stratégie pour respecter ses engagements.

Article à lire : Taxe carbone.

Mesures individuelles[modifier | modifier le wikicode]

  • Renoncer aux voyages en avion et aux croisières si ce n'est pas nécessaire. En effet, un voyage en avion produit autant de CO2 qu’un an de circulation en voiture18.
  • Prendre de préférence le vélo, les transports en communs ou faire du covoiturage.
  • Ne pas utiliser de climatisation en été et préférer des solutions simples comme évaporation d'eau, isolation, aérations des toitures et protection du soleil sur les fenêtres et les murs ( par exemple avec des végétaux ), d'utiliser le froid de l'hiver conservé sous la Terre à 1 à 3m de profondeur, comme dans les caves, châteaux forts et des églises.
  • Manger plus de céréales, fruits et légumes et manger moins de viande et de poisson.
  • Limiter les déplacements en voiture, choisir une voiture moins puissante, éventuellement électrique ou hybride.
  • Isoler son habitation et mettre un pull chez soi plutôt que d'allumer le chauffage.
  • Acheter moins de produits (ou des produits issus de l'agriculture biologique), puisqu'ils sont fabriqués dans des usines à l'étranger puis transportés à travers le monde.

Tableau représentant des risques majeurs et leurs caractéristiques[modifier | modifier le wikicode]

Risques majeurs naturels
Éruption volcanique Cyclone Feux de foret Inondation
Caractéristiques des risques Aléas Probabilité qu’une éruption volcanique se produise en un lieu donné Probabilité qu’un cyclone se produise dans une région donnée Probabilité qu’un incendie se produise en forêt Probabilité qu’une inondation se produise dans une région donnée
Enjeux
  • Tuer la faune et la flore
  • Détruire les habitations
  • Tuer les habitants
  • La destruction des parois et des vitres des bâtiments
  • Élever le niveau d’eau (inondation)
  • Des pluies intenses (inondation)
  • Tuer la faune et flore
  • Tuer des animaux
  • Brûler les habitations
  • Mettre en danger les habitants
  • Noyer des personnes
  • Inonder les maisons
Moyens de prévention Moyens individuels
  • Ne pas rester aux alentours du volcan
  • Rester à l’abri des fumées
  • Ne pas encombrer les lignes téléphoniques et les routes
  • Ne pas franchir les fossés submergés
  • Pas de cigarettes (aux abords des forêts)
  • Pas de barbecue (aux abords des forêts)
  • Pas de travaux sources d’étincelles (aux abords des forêts)
  • S’éloigner des cours d’eau
  • Se mettre à l’abri dans un bâtiment
  • Monter en hauteur
  • Respecter les consignes de sécurité
  • Ne pas aller chercher mes enfants à l’école
  • Ne pas saturer les lignes
Moyens collectifs
  • La diffusion des alertes
  • Distribution de cartes de vulnérabilité
  • La diffusion d’alertes (oranges, rouges ou violettes)
  • Donner l’alerte aux pompiers (18)
  • Distribution de kit de sécurité
  • Diffusion des niveaux de vigilance

Intelligence artificielle et technologie[modifier | modifier le wikicode]

L'Intelligence Artificielle peut traiter des données massives relevées par des appareils de mesures ou par des drones. Elle aide les chercheurs à concevoir des modèles climatiques et les différentes instances à prendre des décisions.

C'est le cas par exemple pour la Gambie. Entre 2019 et 2021 pour protéger la vie de milliers de Gambiens et les ressources agricoles, La Gambie et L’UNESCO ont adopté un système d’alerte aux inondations basé sur l’utilisation de drones. Les habitant de la Gambie travaillent dans l’agriculture et vivent près du fleuve Gambie mais avec le changement du climatique, les milieux naturels sont plus exposés aux aléas. Ainsi, en 2018 , 41 324 habitants on été touchés principalement par des inondations.

Les drone peuvent repérer rapidement les inondation et permettent aussi de réaliser des cartes des zones dangereuses et des voies d ‘évacuation. L’UNESCO a crée ce type de système et a équipé et formé des responsables capables de prendre des décisions. L’Agence nationale des catastrophes a également bénéficié d’une salle de suivi équipée en intelligence artificielle qui peut traiter les données reçues et faire des prévisions et des simulation. Des stations météorologiques automatisée ont été ajoutées. De nombreuses personnes ont été formées à l’utilisation de l’IA mais aussi au pilotage de drones19.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. (fr) Les hors séries d'Histoire Junior, numéro 22, septembre 2022.
  2. (fr) Dans l'Arctique, les habitants de Longyearbyen, sont aux premières loges du réchauffement climatique, Radio France, lundi 25 octobre 2021.
  3. (fr) Feux de forêts, incendies, changements climatiques, Oxfam France.
  4. Simon ROGET, « La déforestation de la forêt Amazonienne », Le Monde, 11/10/2017           
  5. (fr) La dernière COP avant la fin du monde, site internet suisse RTS, cité par Courrier International n°1617, 28 octobre - 3 novembre 2021, page 12.
  6. (fr) Avant la prochaine pluie, journal allemand Die Zeit, cité par Courrier International n°1590, 22-28 avril 2021, page 20.
  7. [1]
  8. Christine Dell'Amore, 7 espèces affectées par le changement climatique dont une déjà disparue, National Geographic.
  9. 9,0 et 9,1 (fr) Les Perturbations climatiques - Sauvons notre planète, 2001, page 16 - 21.
  10. (fr) Sciences et vie n°386, Sciences et Vie, page 22, novembre 2021.
  11. (fr) Sciences et Vie junior 398, novembre 2022.
  12. (fr) Science et Vie Junior n°394, juillet 2022.
  13. (fr)Science et vie n° 357, juin 2019.
  14. (fr) Karyn Nishimura, Au Japon, les cerisiers en fleurs sont menacés : "Si le réchauffement climatique continue, ils ne fleuriront plus", France Info, 17 avril 2022.
  15. (fr) Changements climatiques, Unicef.
  16. (fr) Petits arrangements climatiques, journal al-lemand Süddeutsche décembre Zeitung, cité par Courrier International n°1623, 9-15 décembre 2021, page 43.
  17. (fr) Communauté solaire de Drake Landing sur wikipedia [2].
  18. (fr) Comment faire sa part au quotidien, journal américain The Cut, cité par Courrier International n°1617, 28 octobre - 3 novembre 2021, page 20.
  19. (fr) Des sentinelles venues du ciel comment les drônes aident la Gambie à faire face à un risque d'inondation ?, Unesco.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Article mis en lumière la semaine du 11 janvier 2021.
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