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Robert Nivelle

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Robert Nivelle
Le général Nivelle, en 1917.
Le général Nivelle, en 1917.
Nom de naissance Robert Georges Nivelle
Date de naissance 15 octobre 1856
Lieu de naissance Tulle
Date de décès 22 mars 1924
Lieu de décès Paris
Carrière militaire
Origine France France
Allégeance France France
Grade Général de division
Général d'armée
Années de service 1878 - 1921
Commandement 5e régiment d'artillerie
27e brigade d’infanterie
63e division d’infanterie de réserve
3e corps d’armée
IIe armée
Commandant en chef des armées
Distinctions Legion Honneur GC ribbon.svg Grand-croix de la Légion d'honneur (1920)
Ordre de Léopold (Belgique)
Army Distinguished Service Medal (États-Unis)
Ordre du Trésor sacré (Japon)
Autres fonctions Membre du Conseil supérieur de la guerre (1920-1924)
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Robert Nivelle, né à Tulle (Corrèze) le 15 octobre 1856 et mort à Paris le 22 mars 1924, est un général français. Commandant initialement plusieurs brigades durant la Première Guerre mondiale, il met fin à la bataille de Verdun en 1916. Nommé commandant en chef des armées françaises en remplacement du général Joffre, il lança l'offensive du Chemin des Dames en avril 1917, qui fut un sanglant échec. Il cède alors ses fonctions à Pétain, et est chargé de l'instruction des troupes en Afrique du Nord, tout en gérant plusieurs insurrections sur le territoire. Entrant en 1920 au Conseil supérieur de la guerre et chargé de l'application de la Commission militaire interalliée de contrôle imposée à l'Allemagne, il reçoit des funérailles nationales à sa mort1.

Nommé grand-croix de la Légion d'honneur en 1920 et acquérant de nombreuses distinctions militaires étrangères, il est enterré aux Invalides2.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Issu d'une famille bilingue3, Robert Nivelle étudit à l'École polytechnique (1876), où il en sort officier d'artillerie4.

En 1900, il participe au corps expéditionnaire chargé de combattre la révolte des Boxers en Chine, avant d'être envoyé en Afrique française1.

En 1914, il est colonel, commandant le 5e régiment d'artillerie1. Il participe activement à l'offensive infructueuse menée en Alsace. Il est ensuite un artisan important de la défaite allemande pendant la bataille de la Marne, en septembre3.

Nivelle profite alors de l'épuration (le limogeage) du haut commandement menée par le général Joffre, commandant en chef français. Il est nommé général de brigade en octobre 19145. En juin 1915, il commande la 63e division d'infanterie de réserve près de la butte des Zouaves, avant d'être nommé général de division et commandant le IIIe corps d'armée1.

Le 19 avril 1916, il succède au général Pétain comme commandant de la IIe armée engagée dans la défense de Verdun. Il termine victorieusement la bataille, ce qui lui assure une grande popularité2.

Le 12 décembre 1916, ses idées d'attaque à outrance séduisent le gouvernement français, qui le nomme commandant en chef des armées françaises, en remplacement du général Joffre2. Il prépare alors l'offensive décrite comme décisive pour percer les lignes allemandes. L'offensive de l'infanterie doit être précédée d'une préparation d'artillerie de quelques jours qui, sous un déluge d'obus, doit détruire la défense allemande. Le secteur choisi est le Chemin des Dames, dans l'Aisne. Mais l'anticipation des plans de Nivelle par l'adversaire et le terrain défavorable conduisent à un ralentissement de l'avancée française. L'échec de la bataille, qui s'achève par un bilan sanglant de plusieurs dizaines de miliers de morts, provoque sa disgrâce parmi la hiérarchie militaire (il y gagne le surnom de « boucher »), et son remplacement par le général Pétain67. Des mutineries se développent rapidement au sein des unités, pendant qu'il est nommé à la tête des troupes françaises en Afrique du Nord pour le reste du conflit4.

Nommé au sein du Conseil supérieur de la guerre après la guerre, il décède le 22 mars 1924 à Paris2.

Références[modifier | modifier le wikicode]

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