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Pays-Bas autrichiens

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Carte des Pays-Bas autrichiens en 1786 (entourés de rouge).

Les Pays-Bas autrichiens étaient constitués d'un regroupement de territoires faisant partie du Saint-Empire romain germanique puis de l'Empire d'Autriche. Ils ont existé de 1714 à 1794. Leur souverain était l'archiduc d'Autriche représenté par un gouverneur installé à Bruxelles. Ils correspondaient approximativement à la Belgique actuelle (sauf la vallée de la Meuse, formant la principauté de l'évêque de Liège, alors indépendante) et au Luxembourg.

Les Pays-Bas autrichiens[modifier | modifier le wikicode]

À la fin de la guerre de Succession d'Espagne, les traités d'Utrecht (1713) et de Rastadt (1714), décident que les Pays-Bas espagnols changent de souverain. Ils sont donnés à l'archiduc d'Autriche, qui alors est aussi empereur du Saint-Empire.

Les Pays-Bas autrichiens sont formés par la réunion du duché de Brabant, du marquisat d'Anvers, du duché de Limbourg, du duché de Luxembourg, du duché de Gueldre, du comté de Flandres, du comté de Hainaut, du marquisat de Namur, des villes de Tournai et de Malines. Chacun de ces pays avait ses institutions particulières.

Le despotisme éclairé des Habsbourgs[modifier | modifier le wikicode]

L'empereur Joseph II

Les souverains des Pays-Bas autrichiens, Marie-Thérèse (1740-1780) et son fils Joseph II (1780-1790) y appliquent les principes du despotisme éclairé. Joseph II introduit la liberté de culte pour les protestants (1781), la suppression des couvents des ordres religieux contemplatifs (1783), la suppression des séminaires (1786).

La politique de Joseph II mécontente les catholiques. Par ailleurs, les notables locaux sont hostiles à l'uniformisation des institutions destinées à faire disparaître les particularismes.

La Révolution brabançonne[modifier | modifier le wikicode]

En janvier 1790, dans l'agitation liée à la Révolution française, les Belges se révoltent sous la direction de Van der Noot et de Vonck. Les Autrichiens doivent évacuer le pays. Des États généraux proclament l'indépendance des États belgiques unis. Les Liégeois en profitent pour chasser leur prince-évêque. Cette révolution brabançonne échoue, car les révolutionnaires se divisent entre libéraux et conservateurs. Les Autrichiens rétablissent leur autorité dès la fin de 1790. Le nouvel archiduc d'Autriche Léopold II annule une partie des réformes de son frère Joseph.

L'occupation par les armées françaises[modifier | modifier le wikicode]

En novembre 1792, l'armée française, victorieuse après la bataille de Jemmapes, occupe les Pays-Bas autrichiens où elle est bien accueillie. Mais les pillages opérés par l'armée française indisposent la population. Dès le printemps suivant, la guerre reprend et le Royaume-Uni entre dans la coalition anti-française. Après la défaite de Neerwinden, le 18 mars 1793, les Français doivent se retirer.

Le 26 juin 1794, l'armée française est victorieuse à Fleurus, ce qui permet une nouvelle occupation des Pays-Bas autrichiens. Dès octobre 1795, la Belgique est annexée à la République française. En 1797, par le traité de Campo Formio (1797), l'Autriche abandonne la Belgique au profit de la France. Il n'y a plus de Pays-Bas autrichiens.

Vikiliens pour compléter sur l'histoire des territoires qui forment la Belgique actuelle[modifier | modifier le wikicode]

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