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Parti communiste français

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Présentation
Pays France France
Fondation 30 décembre 1920
Fondateur(s) Ludovic-Oscar Frossard (wp)
Fernand Loriot (wp)
Boris Souvarine (wp)
Position actuelle Gauche radicale
Idéologie actuelle Communisme
Nombre de députés 12 (en novembre 2023)
Mouvement de jeunesse (wp) Mouvement jeunes communistes de France
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Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche radicale, fondé en 1920. La plupart du temps, il défend le communisme, mais cela dépend de la motion qui est votée lors du Congrès.

Pendant les Trente Glorieuses, c'était un très grand parti. Aujourd'hui, ses scores aux élections sont très faibles (2,28 % à l'élection présidentielle de 2022).

Depuis 2022, les 12 députés du Parti communiste français font partie de la NUPES (151 députés).

Propositions[modifier | modifier le wikicode]

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Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Fondation[modifier | modifier le wikicode]

Le parti est fondé le 30 décembre 1920, lors du congrès de Tours de la SFIO, qui était alors l'unique parti socialiste en France. Il est créé par de nombreux militants socialistes qui reprochent à la SFIO de n'avoir pas su s'opposer à la Première Guerre mondiale et a soutenu l'Union nationale contre l'Allemagne pendant la guerre. Ils souhaitent que le parti rompe avec le réformisme, adopte une ligne révolutionnaire et rejoigne l'Internationale Communiste (aussi appelée Komintern) fondée par Lénine après la révolution russe. Ces socialistes sont majoritaires alors dans le parti socialiste. Ils quittent la SFIO, en emportant avec eux la direction du journal L'Humanité. Le nouveau parti est nommé SFIC ou Section française de l'Internationale communiste. Le parti prend son nom de Parti communiste en 1921.

Positions politiques jusqu'à la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Façade du siège national du PCF pendant le Front populaire.

Jusqu'en 1934, le PCF combat politiquement sur deux fronts : contre la SFIO (dont les membres sont qualifiés de sociaux-traîtres) et la Droite et l'Extrême-droite (en particulier les ligues anti-républicaines). Après la tentative de coup de force de l'extrême droite de février 1934, et voyant ce qui se passe en Allemagne depuis l'arrivée au pouvoir d'Hitler en janvier 1933, le PCF, sur les ordres de Staline, se rapproche de la SFIO.

Le PCF fait partie de la coalition des partis de gauche qui forment le Front populaire majoritaire en sièges aux élections législatives de 1936. Le PCF soutient le gouvernement socialo-radical de Léon Blum mais refuse d'y participer.

Le parti est alors complètement soumis à l'Internationale communiste, elle-même obéissant à Staline. Le parti est violemment anti-munichois en 1938. Mais après les accords germano-soviétiques de l'été 1939, que le PCF ne condamne pas, le parti est interdit. Si quelques membres participent à la lutte contre l'occupation allemande de la France à partir de l'été 1940, le parti entre massivement en résistance lorsque l'Allemagne nazie envahit l'URSS à l'été 1941. Les communistes font de la lutte armée et organisent des attentats, puis des maquis contre l'armée allemande. Ils sont les créateurs des FTP. Sous l'Occupation, d'après les historiens, environ 25 000 communistes sont fusillés par les Allemands ou les membres de la Milice, pour avoir fait des actes de résistance.

Après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le PCF jouit d'un grand prestige. Il devient le premier parti politique de France. Il participe aux différents gouvernements de 1944 à 1947 et collabore alors avec la droite modérée, les radicaux et les socialistes. Grâce aux nombreuses organisations qu'il a créées, il soutient l'effort de reconstruction et parvient à imposer des réformes sociales et économiques de grande ampleur (en particulier la création de la Sécurité sociale et les nationalisations de quelques secteurs industriels). En 1947, comme l'URSS, le PCF condamne le Plan Marshall par lequel les États-Unis visent à reconstruire l'Europe et à la soustraire à l'influence communiste. Le PCF est exclu du gouvernement et entre dans l'opposition : il y restera jusqu'en jusqu'en 1981. Pendant la Guerre froide, le PCF défend les mêmes positions politiques et internationales que l'URSS. Le PCF est très réticent à croire Nikita Khrouchtchev, secrétaire général du PC de l'Union soviétique, lorsque celui-ci dénonce les crimes de Staline en 1956. Le PCF approuve la répression soviétique contre les Hongrois en 1956. À ce moment, de nombreux militants quittent le parti. Le PCF joue un rôle important de soutien aux luttes anti-coloniales qui secouent l'empire colonial français (guerre d'Indochine et guerre d'Algérie).

L'opposition au gaullisme à partir de 1958[modifier | modifier le wikicode]

En mai-juin 1958, le PCF tente d'empêcher le retour au pouvoir du général de Gaulle. Avec François Mitterrand, le PCF est alors un adversaire acharné du gaullisme et de la Cinquième République. En 1968, le PCF, tout en soutenant les mouvements de grève, combat les gauchistes (jeunes travailleurs et étudiants surtout influencés par l'extrême gauche anarchiste, trotskyste ou maoïste). Aux élections présidentielles de 1969, Jacques Duclos, candidat communiste, arrive en troisième position, loin devant le candidat socialiste.

À partir de 1973, le PCF entre en discussion avec le nouveau parti socialiste, dirigé par François Mitterrand. Il s'agit de mettre au point un programme commun de gouvernement. Mais les négociations sont rompues en 1978. Aux élections législatives de 1978, les socialistes passent devant les communistes en nombre de voix et de sièges. En 1981, le PCF soutient François Mitterrand au deuxième tour des présidentielles. Après la victoire de Mitterrand, des ministres communistes entrent au gouvernement, jusqu'à la rupture de 1983.

Un long déclin[modifier | modifier le wikicode]

Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet (ancienne secrétaire générale du PCF).
Logo des Communistes insoumis.e.s.

Depuis, élections après élections, le PCF perd des électeurs, des sièges législatifs et la direction de nombreuses municipalités et départements (en particulier dans la région parisienne, que l'on a vidé de ses industries).

Le parti abandonne en 1974 la référence à l'URSS. Il perd peu à peu des voix, et Georges Marchais n'obtient que 16 % aux présidentielles de 1981. Le déclin du parti est annoncé, car les résultats aux élections sont de plus en plus mauvais. La chute du Mur de Berlin en 1989 et la disparition du communisme en Europe de l'Est après 1990 auront des répercussions sur le parti qui n'est plus vu comme porteur d'une société d'avenir. Après un retour au gouvernement sous Lionel Jospin de 1997 à 2002, les résultats aux présidentielles de 2002 (moins de 4 %) et 2007 (1,93 %) sonnent comme la fin du parti.

Jusqu'en 2017, le PCF, avec divers partis et groupes de gauche et d'extrême-gauche, forme le Front de gauche, une coalition politique qui a présenté Jean-Luc Mélenchon (membre du Parti de gauche) comme candidat à l'élection présidentielle française de 2012 et à celle de 2017.

En 2014, le PCF reste le troisième parti français par le nombre d'élus (7 députés, 20 sénateurs et plus de 2 000 maires), même si la plupart sont des élus locaux.

Après un désaccord profond pour les législatives de 2017, le Front de gauche est dissous. Le PCF fait donc course seul aux élections européennes. Il obtient 2,4 % des voix et n'envoie aucun député au Parlement européen.

Pour l'élection présidentielle de 2022, les membres du PCF choisissent de présenter un candidat, Fabien Roussel. Il remporte 2,28 % des voix. Aux élections législatives qui suivent, le groupe du PCF obtient 22 sièges de député.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Parti communiste français de Wikipédia.
Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Histoire du Parti communiste français de Wikipédia.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Principaux partis politiques français
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Gauche
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