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Olympe de Gouges
Marie Gouze, dite Olympe de Gouges, est née à Montauban le 7 mai 1748 et fut guillotinée à Paris le 3 novembre 1793 alors qu'elle n'avait que 45 ans. Sa mère est Anne-Olympe Mouissier et son père serait Pierre Gouze, un boucher.
Métier[modifier | modifier le wikicode]
C'est une femme de lettres française, devenue femme politique et polémiste. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme en France. Elle a également lutté pour l'abolition de l'esclavage.
Œuvre majeure[modifier | modifier le wikicode]
Après s'être mariée, par ses parents, à Louis-Yves Aubry (fils de bourgeois à Paris), elle donne naissance à un garçon, Pierre Aubry, en 1766. Par la suite, Olympe de Gouges arrive à Paris et y découvre le théâtre. Elle développe son activité lors de la Révolution française qui agite la France de l'époque. Après l'adoption de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789) par l'Assemblée nationale, elle estime que les femmes ont, elles, aussi droit à une déclaration. Elle écrit alors la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en septembre 1791.
Idées qu'elle veut diffuser[modifier | modifier le wikicode]
Sous l'influence des philosophes des lumières qui l'ont précédée, Olympe de Gouges défend la cause des personnes de couleur et demande l'égalité des sexes, mais ses engagements vont encore plus loin. Elle s'oppose à l'esclavage, à la peine de mort. Elle défend la non-violence, les orphelins et les droits des mères célibataires. Elle est l'une des premières à faire des propositions concrètes en faveur de la démocratie. Elle voulait également que les citoyens puissent choisir entre différents régimes : féodal, monarchie, république...
Elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l’abolition de l’esclavage des Noirs.
Elle est devenue emblématique des mouvements pour la libération des femmes, pour l’humanisme en général, et l’importance du rôle qu’elle a joué dans l’histoire des idées a été considérablement ré estimé et pris en compte dans les milieux universitaires. En 1790, elle proclame « Femme, éveille toi... Reconnais tes droits ».
Condamnée à mort pour avoir été contre les Montagnards, elle meurt guillotinée sur l'échafaud le 3 novembre 1793.
Abolition de l'esclavage[modifier | modifier le wikicode]
Quatre ans après la mort de son mari, c’est en 1770 qu’elle part du foyer conjugal avec son fils et va vivre à Paris. C’est à ce moment là qu’elle change d’identité pour Olympe de Gouges et devient actrice, dramaturge et autrice après quelques années à vivre avec le soutien financier de ses amants. Elle a écrit une centaine d’œuvres, dont deux connues et encore très plébiscités sur l’esclavage : Zimore et Mirza, sa première pièce de théâtre en 1782 mais seulement trois représentations elle est interdite car on lui reproche l'abus du romanesque, la composition désordonnée du drame et la platitude du style et Réflexions sur les hommes nègres un livre qu’elle écrit en 1788 dans laquelle elle partage ses opinions sur l’esclavage :
« L'espèce d'hommes nègres, écrivait-elle avant la Révolution, m'a toujours intéressée à son déplorable sort. Ceux que je pus interroger ne satisfirent jamais ma curiosité et mon raisonnement. Ils traitaient ces gens-là de brutes, d'êtres que le Ciel avait maudits ; mais en avançant en âge, je vis clairement que c'était la force et le préjugé qui les avaient condamnés à cet horrible esclavage, que la Nature n'y avait aucune part et que l'injuste et puissant intérêt des Blancs avait tout fait. […]».
Elle tente également d’entrée dans la société des Amis des noirs mais se fait refuser en raison de ses cotisations élevées et de son règlement intérieur exclusif, on ne sait pas vraiment si elle a finit par y entrer mais a en tout cas travaillé avec les membres.1
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne sur WikiSource.
- Préface pour les Dames, ou le portrait des femmes sur WikiSource.
- L’Esclavage des noirs ou l’Heureux Naufrage sur WikiSource.
- Réflexions sur les hommes nègres sur WikiSource
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- ↑ Wikipedia