Garçon devant un ordinateur.jpg
Hollie Little Pink Laptop.jpg
À propos • Aide • Le Livre d'or
Les lecteurs de Vikidia demandent des articles en plus. Voyez la liste d'articles à créer, et venez nous aider à les rédiger !

Mouvement perpétuel

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche
Paradoxe (humoristique) du « chat beurré » : comme « un chat retombe toujours sur ses pattes », le chat sera orienté les pattes en bas (fig. 1) ; sauf qu’« une tartine tombe toujours sur le côté beurré » (loi de Murphy) : il faut donc que le chat se retourne (fig. 2) ; sauf qu’alors il ne retombera plus sur ses pattes, mais sur son dos ! D’où la création d’un « mouvement perpétuel » : si la tartine et les pattes « attirent » le sol avec la même force, le chat tournoie sans arrêt. (fig. 3)

Un mouvement perpétuel est un mouvement qui a lieu indéfiniment sans qu’on ait besoin de lui apporter la moindre énergie. Ce type de mouvement est impossible en pratique, car il violerait l’un des deux grands principes de la thermodynamique, généralement à cause des forces de frottement qui dissipent son énergie cinétique.

Cependant, avant que ne soit connue l’impossibilité de les réaliser, de nombreux chercheurs (dont Léonard de Vinci, Jean Bernoulli et Blaise Pascal) ont tenté de construire des machines à mouvement perpétuel, qui suivaient souvent le principe de la roue. Déjà au Moyen-Âge, on avait inventé la « roue magique », une roue utilisant la force magnétique pour tourner très longtemps et que les populations prenaient pour une manifestation de sorcellerie.

Exemples communs[modifier | modifier le wikicode]

Le pendule de Newton[modifier | modifier le wikicode]

Un pendule de Newton (clique sur l’image pour le voir en mouvement)

Le pendule de Newton est un assemblage de billes suspendues.

  1. On soulève l’une des deux billes présentes aux extrémités et on la relâche.
  2. Elle retombe donc sur sa voisine et lui transmet l’énergie cinétique acquise lors de sa chute.
  3. Cette voisine ne peut pas bouger (elle est coincée entre deux billes), donc elle transmet directement cette énergie à sa voisine suivante.
  4. Et ainsi de suite jusqu’à l’extrémité opposée du pendule où la bille, cette fois, n’est pas bloquée et utilise donc l’énergie transmise comme si elle venait d’être directement frappée par la première bille (celle que l’on a mise en mouvement) : elle se balance donc.
  5. En retombant, elle transmet à sa voisine l’énergie acquise lors de sa chute, etc.

À première vue, on pourrait penser que c’est un mouvement perpétuel car l’énergie de la toute première chute est transmise et réutilisée (pour faire monter l’autre bille) sans arrêt. Cependant, il ne faut pas oublier les forces de frottement ! Celles-ci agissent lors des mouvements de balancier, à la fois au niveau de la bille (l’air la freine) et de ses attaches (elles frottent sur leur support), ce qui fait que la bille qui se balance perd un peu de l’énergie qu’elle a reçu et « monte » donc moins haut que lors du balancier précédent. Finalement, les billes montent de moins en moins haut et le mouvement finit par s’interrompre, lorsque l’énergie est totalement dissipée.

Un autre essai de machine à mouvement perpétuel utilisant la roue. Ce n’est pas une roue magique : ici, le mouvement est entretenu par les masses (boules de métal) qui « dépassent » plus d’un côté que de l’autre et qui, suivant le principe du levier, « pèsent » donc plus lourd que les autres.

La roue magique[modifier | modifier le wikicode]

La roue magique (aussi appelée « roue magnétique ») est une machine inventée en Bavière au Moyen-Âge. Elle prend la forme d’une roue maintenue en hauteur (comme sur un vélo renversé) et placée au-dessus d’un aimant « principal » qui lui présente, par exemple, son pôle nord. Sur la circonférence de la roue, on a placé d’autres aimants de sorte que, lorsqu’elle tourne :

  • sa partie qui descend présente vers le bas (donc vers l’aimant principal) le côté des aimants qui est du pôle sud (donc opposé à celui de l’aimant principal) ;
  • à l’inverse, sa partie qui monte présente vers le bas le côté des aimants qui est du pôle nord.

Par conséquent, les aimants du côté descendant de la roue sont attirés par l’aimant principal (deux pôles magnétiques opposés, nord/sud, s’attirent) et ceux du côté ascendant sont repoussés (deux pôles magnétiques identiques, nord/nord ou sud/sud se repoussent). Ces deux forces s’ajoutent et entretiennent ensemble un mouvement de rotation de la roue.

Si la roue magique, encore une fois, n’est pas une machine à mouvement perpétuel en pratique, cela est dû aux frottements entre la roue en mouvement et son support et l’air. On pourrait se dire que mettre des aimants plus puissants permettrait de surpasser la force de frottement : erreur ! Cette force, en effet, dépend notamment de la vitesse du mouvement et devient plus intense à mesure que l’on augmente la puissance des aimants (donc la vitesse de la roue). Finalement, après avoir été « démarrée » (avec un apport d’énergie extérieur), la roue perd peu à peu son énergie cinétique par frottements et, comme la force entre les aimants en mouvement et l’aimant principal a globalement toujours la même puissance, cette perte d’énergie n’est pas totalement compensée (elle est seulement limitée). La roue magique tourne donc bien plus longtemps qu’une roue « normale », mais finit quand même par s’arrêter.

Intérêt du mouvement perpétuel[modifier | modifier le wikicode]

Qu’est-ce qui explique l’intérêt accordé depuis si longtemps par de nombreux savants au mouvement perpétuel ?

La science et la gloire[modifier | modifier le wikicode]

D’abord, l’idée d’un mouvement qui durerait toujours peut paraître très séduisante en elle-même, puisque c’est quelque chose que l’on n’a jamais vu sur Terre. De plus, on a très longtemps cru que le mouvement des planètes autour du Soleil était un mouvement perpétuel1 : reproduire ce type de mouvement revenait à se rapprocher de ce qui était vu comme la « perfection » de l’Univers. Cette recherche du mouvement perpétuel peut donc être vécue comme une sorte de quête du Graal qui apporterait à son découvreur une immense satisfaction intellectuelle et une célébrité… perpétuelle !

L’équation de Zoran, dans La Nuit des temps, secret d’une énergie illimitée (et donc du mouvement perpétuel)

Une énergie illimitée, gratuite et propre[modifier | modifier le wikicode]

Ensuite, on a souvent recherché à construire une machine mettant en œuvre le mouvement perpétuel en pensant pouvoir en faire un moteur qui pourrait fonctionner en permanence et sans nécessiter un apport extérieur d’énergie (électricité, essence, chaleur…). Par exemple, si la roue magique était une « vraie » machine à mouvement perpétuel, on pourrait en faire une source d’énergie en l’utilisant comme une dynamo.

Ce rêve du moteur perpétuel se heurte non seulement à l’impossibilité pratique du mouvement perpétuel (tous les mouvements ou liaisons mécaniques, sur Terre, impliquent des frottements ou une dépense d’énergie pour créer le vide nécessaire à la disparition de ces frottements), mais par surcroît au fait que tirer de l’énergie d’un mouvement perpétuel signifie en prendre (donc en faire perdre) au mouvement pour l’utiliser ailleurs, ce qui implique que le mouvement n’est plus perpétuel : puisqu’il perd de l’énergie, il finit par s’arrêter…

Une énergie illimitée, gratuite et propre issue du mouvement perpétuel est donc doublement impossible ; ce qui n’empêche pas de nombreux écrivains de la mettre en scène, principalement dans des œuvres de science-fiction, comme Amélie Nothomb dans Péplum ou René Barjavel dans La Nuit des temps2.

Impossibilité du mouvement perpétuel[modifier | modifier le wikicode]

Essayons néanmoins d’imaginer à quoi pourrait ressembler le mouvement perpétuel, s’il existait, en corrigeant en pensée tout ce qui l’empêche de fonctionner : en supprimant un à un tous les problèmes, nous comprendrons la raison fondamentale qui interdit le mouvement perpétuel sous toutes ses formes.

Les trains rapides doivent subir le moins de frottements (fluides et solides) possible pour éviter d’être ralentis. On leur donne donc une forme aérodynamique (frottements fluides) et on les fait avancer sur des aimants plutôt que sur des roues (frottements solides).

Tentons de produire un mouvement perpétuel[modifier | modifier le wikicode]

Empêchons les frottements[modifier | modifier le wikicode]

Nous avons vu, avec les exemples communs de mouvement perpétuel, que ce qui les empêchait de fonctionner était notamment la présence de frottements fluides (frottements de l’air ou de l’eau) et solides (frottements sur le support). Pour empêcher les frottements fluides, il suffit de se placer dans le vide, par exemple dans l’espace intergalactique où l’on trouve d’immenses « poches » de vide. Pour empêcher les frottements solides, il n’y a pas d’autre moyen que d’inventer une liaison parfaite… Imaginons donc qu’elle existe ou que notre machine à mouvement perpétuel n’ait pas besoin de support ni d’attaches, comme les planètes (qui tournent autour du Soleil non pas parce qu’elles y seraient accrochées par un genre de câble, mais parce qu’il les attire par gravitation).

La toupie, qui tourne « sur elle-même » (c’est-à-dire « autour de l’un de ses axes de symétrie passant par son centre de gravité »), n’est pas soumise aux forces d’inertie car celles-ci, en raison de la symétrie, s’annulent les unes les autres. C’est pourquoi elle tient « debout » lorsqu’elle tourne bien.

Annulons les forces d’inertie[modifier | modifier le wikicode]

Si notre machine a un mouvement de rotation comme les planètes, elle est soumise aux forces d'inertie qui apparaissent dès qu’un mouvement n’est pas rectiligne uniforme : notamment, la force centrifuge. Cette force s’applique en chaque point de l’objet en mouvement. Par conséquent, à moins que la machine à mouvement perpétuel ne soit symétrique et en rotation autour de son propre centre de gravité3 (comme un disque tournant sur lui-même), les forces d’inertie :

  • soit brisent le mouvement de rotation et donc le mouvement perpétuel ;
  • soit font perdre de l’énergie au système pour maintenir le mouvement de rotation et le mouvement n’est donc plus perpétuel.

Il faut donc que notre mouvement perpétuel soit de tourner sur soi-même (mais pas autour de quelque chose d’autre, comme le font les planètes) ou de se déplacer en ligne droite et à vitesse constante (pour respecter le principe d'inertie), en se trouvant dans une poche de vide de l’espace : ainsi, on évite tous les frottements et les forces d’inertie.

Supprimons les forces parasites[modifier | modifier le wikicode]

Cependant, l’Univers n’est pas vide et, aussi loin de tout que se trouve notre machine à mouvement perpétuel, elle sera toujours soumise à la force de gravité des objets environnants (étoiles, nuages de gaz, etc.), même s’ils sont très éloignés : la gravitation a une portée illimitée. Le mouvement que l’on veut perpétuel sera donc soumis à cette force de gravité. Pour ne pas perdre d’énergie ou rencontrer d’obstacle à cause d’elle, il y a deux solutions :

  1. Être de masse nulle (donc non soumis à la gravitation).
  2. Se trouver à un endroit où les forces de gravité des différentes étoiles se compensent.

Malheureusement, aucune de ces situations n’est acceptable pour le mouvement perpétuel : la solution 1 implique que ce qui exécute le mouvement perpétuel est une particule élémentaire comme le photon ou le neutrino, dépourvue de masse. Cependant, ces particules ne sont jamais à l’arrêt et, au cours de leur voyage, elles finissent toujours par rencontrer un obstacle ou un champ électromagnétique qui les capte : leur mouvement doit s’arrêter un jour. La solution 2 est une « fausse » solution car, même si un tel endroit d’« apesanteur totale » existait, la position des masses se modifiant dans le temps (les objets célestes se déplacent les uns par rapport aux autres), il serait impossible de rester dans un tel endroit sans dépense d’énergie (il faudrait se déplacer pour atteindre un nouveau lieu d’apesanteur, ce qui consommerait de l’énergie).

Conclusion…[modifier | modifier le wikicode]

Le mouvement perpétuel nous apparaît donc vraiment impossible à réaliser dans le monde réel, car il se trouve toujours une raison pour empêcher qu’il se déroule infiniment !

Les principes de la thermodynamique[modifier | modifier le wikicode]

La thermodynamique est la branche de la physique qui étudie les transferts d’énergie (et, notamment, de chaleur et de travail) et le fonctionnement des « machines thermiques » (moteurs de véhicule, refroidisseurs de réfrigérateurs, pompes à chaleur, etc.) qui reposent sur ces transferts.

Pour en savoir plus, lis l’article : Thermodynamique.
Cette discipline repose en partie sur deux lois, généralement appelées premier et second principe de la thermodynamique, qui se résument respectivement par :
  1. L’énergie totale se conserve : On ne peut pas créer d’énergie ni de matière, seulement les échanger avec l’extérieur.
  2. L’entropie ne peut qu’augmenter : dans « le monde réel », tout mouvement, toute transformation, etc. augmente le « désordre » du système modifié.

Ce sont ces deux principes, mathématiquement prouvés, qui :

  • autorisent l’existence théorique du mouvement perpétuel, c’est-à-dire dans un cas idéal qui n’est pas atteint en réalité ;
  • l’interdisent en pratique ;
  • interdisent dans tous les cas la possibilité d’en faire un « moteur perpétuel ».

Existence théorique et interdiction pratique du mouvement perpétuel[modifier | modifier le wikicode]

Le cycle de l’eau

Un mouvement peut être perpétuel s’il « revient » toujours au même état, de façon cyclique. Pour comparer, le cycle de l'eau est un mouvement cyclique car l’eau revient globalement toujours aux mêmes « états » : d’abord dans les océans, ensuite sous forme de nuages, puis sur et dans le sol, puis dans les fleuves et à nouveau dans les océans. En thermodynamique, l’état d’un système (par exemple, le système qui effectue notre mouvement perpétuel) est principalement déterminé par deux variables : son énergie et son entropie ; si celles-ci reviennent toujours à leur « point de départ », on peut alors parler de cycle « parfait » (toujours exactement identique au mouvement précédent) et donc perpétuel.

Conservation de l’énergie[modifier | modifier le wikicode]
Sadi Carnot, le découvreur de la thermodynamique, a étudié les cycles moteurs et leurs limites physiques dans son unique ouvrage intitulé Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance. Le cycle moteur théoriquement le plus efficace (après les cycles « impossibles » comme un cycle de moteur perpétuel) porte d’ailleurs son nom.

Pour respecter le premier principe de la thermodynamique, il faut que l’énergie que l’on apporte en lançant le mouvement soit toujours conservée par le système en mouvement. En effet, l’énergie du système diminue lorsqu’on en enlève et il est impossible d’en recréer à partir de rien !

Plaçons-nous dans un cas idéal : imaginons une boîte qui ne laisserait passer ni matière, ni énergie entre son intérieur et l’extérieur. Pour qualifier l’intérieur d’une telle boîte, on parle de système isolé (un concept qui n’existe pas dans la réalité4). Une transformation ayant lieu dans un tel système (intérieur de la boîte) respecterait donc le premier principe de la thermodynamique en gardant toujours la même énergie, puisque celle-ci ne peut pas « sortir ».

Conservation de l’entropie[modifier | modifier le wikicode]

De plus, d’après le deuxième principe de la thermodynamique, l’entropie d’un système peut évoluer lorsque ce système subit une transformation (par exemple, un mouvement) :

  • soit elle reste constante ;
  • soit elle augmente.

Nous voulons un mouvement perpétuel, donc une entropie toujours constante (pour avoir un « cycle »). Cela n’est possible que si la transformation subie par le système est réversible, c’est-à-dire s’il est possible qu’elle se reproduise « à l’envers ». Une transformation réversible est définie comme le passage infiniment lent d’un état à un autre, comme si le système qui la subit n’était jamais « déséquilibré ». Cela exclut notamment tous les transferts de chaleur. L’entropie créée par une telle transformation serait nulle et l’entropie totale du système resterait donc constante. Cependant, comme le système isolé, la transformation réversible n’existe pas en réalité : ce n’est qu’un cas idéal, utilisé pour simplifier les calculs.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

On voit donc qu’un mouvement perpétuel respectueux des deux principes de la thermodynamique pourrait exister si :

  1. Il avait lieu dans un système isolé.
  2. Il consistait en une transformation réversible et donc, notamment, sans frottement (les frottements impliquent des pertes de chaleur et, par là, de l’irréversibilité).

Sauf que ni les systèmes isolés ni les transformations réversibles n’existent en réalité, donc le mouvement perpétuel non plus.

Interdiction du moteur perpétuel[modifier | modifier le wikicode]

Antoine Lavoisier et son épouse

Il est impossible, comme l’a dit Lavoisier (« Rien ne se perd, rien ne se crée ») et d’après le premier principe de la thermodynamique, de créer de l’énergie : l’énergie gagnée ne peut être qu’être « prise » ailleurs.

Utiliser une machine à mouvement perpétuel comme moteur signifierait en retirer une certaine énergie que l’on utiliserait pour autre chose. Or nous avons vu, dans la section précédente, qu’une condition indispensable au mouvement perpétuel est qu’il s’effectue sans perte d’énergie. En effet, si l’on utilisait de l’énergie tirée d’un mouvement perpétuel, celui-ci ne pourrait plus l’utiliser et il en serait alors modifié ; le seul moyen de compenser ce problème est une création subite d’énergie dans le mouvement, ce qui est impossible.

Par conséquent, en supposant que le mouvement perpétuel existe, l’utiliser comme moteur reviendrait à l’« user » et il s’interromprait rapidement, à cours d’énergie, puisque celle-ci aurait été dépensée pour des transformations (mouvements, réactions, etc.) extérieures à ce mouvement perpétuel.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. En réalité, le mouvement des planètes n’est pas perpétuel : bien qu’elles se déplacent dans le vide de l’espace (pas de frottement) et que les forces d’inertie auxquelles elles sont soumises puissent être compensées par la force de gravité du corps autour duquel elles tournent, elles dissipent quand même une (très faible) partie de leur énergie cinétique par effet de marée (effet qui s’applique à toute la planète, pas seulement aux étendues d’eau).
  2. La source d’énergie illimitée de La Nuit des temps ne fait pas explicitement référence au mouvement perpétuel : elle découle d’une sorte de loi de la physique, l’« équation de Zoran », qui permet par exemple au « mange-machine » de produire de la nourriture à partir de rien. Cependant, l’existence d’une telle loi impliquerait nécessairement l’existence du mouvement perpétuel : il suffit d’imaginer une roue magique dont le mouvement n’est plus entretenu par la force magnétique mais par de l’énergie décrite par l’équation de Zoran.
  3. Car alors les forces d’inertie qui agissent en chaque point se compensent les unes les autres et, globalement, sont annulées. C’est pour cela qu’un disque (ou un Frisbee) peut se déplacer en ligne droite, bien qu’il tourne sur lui-même : les forces d’inerties qui s’y appliquent sont globalement (= quand on regarde le disque dans son ensemble) compensées, donc sans effet.
  4. Il existe cependant un débat pour déterminer si l’Univers dans son ensemble est un système isolé.
Article mis en lumière la semaine du 1 août 2011.
Portail des sciences — Tous les articles sur la physique, la chimie et les grands scientifiques.