Karl von Bülow
Karl von Bülow est né à Berlin en 1846 et est décédé dans la même ville en 1921. C'est un général allemand.
Carrière militaire[modifier | modifier le wikicode]
Pendant la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]
En août 1914, Von Bülow commande la IIe armée allemande. Celle-ci, avec à sa droite la Ire armée de Von Kluck, composait l'« aile marchante » allemande qui selon les directives du plan Schlieffen devait pénétrer en Belgique. Bousculant les franco-britanniques et les Belges, elle devait alors repousser l'armée française vers le sud est de Paris et la frontière suisse afin de l'anéantir.
Von Bülow est vainqueur des Français à Namur (22-23 août), puis à Charleroi (23-24 août) ; il est retardé à Saint-Quentin et Guise (29 août) par la Ve armée française du général Lanrezac. Pendant l'invasion de la Belgique son armée se rend coupable de massacres de civils.
Après la bataille de Saint-Quentin/Guise, Von Bülow lancé à la poursuite des franco-britanniques en retraite, infléchit son mouvement vers le sud-est et la Marne. Il oblige alors la Ire armée de Von Kluck, qui se trouve à sa droite, à modifier elle aussi sa trajectoire afin de rester collée à la IIe armée. Von Kuck doit alors renoncer à envelopper Paris par l'ouest et à passer à l'est de la capitale. Ces modifications exposent Von Kluck à une contre attaque de flanc (que les Français préparent avec la VIe armée du général Maunoury regroupée autour de Paris).
Pendant la bataille de la Marne au début de septembre 1914, la IIe armée Von Bülow qui continue d'avancer vers le sud n'est plus en contact à l'ouest avec l'armée Von Kluck. Celle-ci, dans les environs de Meaux, est en effet retardée depuis le 5 septembre par la nécessité de répondre à la contre attaque française de la VIe armée-Maunoury. Le 7 septembre le corps expéditionnaire britannique s'engouffre dans la brèche de 30 km de large qui sépare alors les deux armées allemandes. Atteignant la Marne le 9 septembre, les Britanniques coupent les liaisons entre les deux armées allemandes qui risquent l'encerclement. Von Bülow trop avancé doit reculer. Le 9 septembre il doit obéir aux directives de Von Moltke, le commandant en chef allemand, qui ordonne le repli général de l'aile marchante vers le nord, ce qui est l'échec du plan Schlieffen.
Von Bülow est promu generalfeldmarschall en janvier 1915. Victime de deux attaques cardiaques, il se retire du service au début de 1916.
|
|
|
