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Jean-Paul Marat

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Jean-Paul Marat.

Jean-Paul Marat, né à Boudry, principauté de Neuchâtel (aujourd'hui canton de Neuchâtel, en Suisse) le 24 mai 1743, mort à Paris le 13 juillet 1793, est un médecin, physicien, journaliste et homme politique français.

Sous la Révolution française, Marat fut député montagnard à la Convention, en compagnie de Danton et de Robespierre. Il a longtemps été considéré comme le principal responsable des massacres de septembre 1792.

Il fut assassiné par Charlotte Corday, alors qu'il prenait son bain (destiné à calmer ses douleurs de peau). Les hébertistes et les Robespierriste en firent un martyr de la Révolution et installèrent ses restes au Panthéon durant quelques mois.

Marat avant la Révolution[modifier | modifier le wikicode]

Marat fait des études de médecine en France, et commence à la pratiquer en Angleterre. Il se fait remarquer en publiant, en anglais, en 1774, Les chaînes de l'esclavage, où il attaque les mœurs politiques de la Cour d'Angleterre. Il devient franc-maçon.

Installé à Paris en 1776, il est nommé médecin des gardes du comte d'Artois, le plus jeune des frères du roi Louis XVI. Il publie les résultats de ses recherches sur le feu, la lumière et l'électricité. Il participe aussi à certains concours politico-littéraires très fréquents à l'époque et, en 1780, il publie son mémoire, le Plan de législation criminelle, où il propose de profondes réformes de la justice.

Marat dans les premières années de la Révolution française[modifier | modifier le wikicode]

Dès le début des évènements révolutionnaires de 1789, Marat choisit le camp des patriotes les plus avancés. En septembre 1789, il fonde le journal L'Ami du peuple qui devient vite célèbre. Les articles de Marat s'en prennent à la Cour de Louis XVI et au personnel politique.

Après les journées d'octobre 1789, où les Parisiens contraignent la famille royale à quitter Versailles, pour venir vivre sous surveillance au palais des Tuileries à Paris, Marat est incarcéré quelques jours. Puis il s'exile à Londres de janvier à mai 1790 pour échapper aux poursuites possibles après ses attaques journalistiques contre Necker, le principal ministre, et La Fayette le commandant de la Garde nationale (qui regroupent surtout des bourgeois) qui sont partisans de réformes modérées.

Revenu en France il devient membre du club des Cordeliers, où se regroupent les hommes politiques républicains (on est encore en monarchie).

Après la fuite de Louis XVI en juin 1791 et son arrestation à Varennes, Marat, et ses amis Cordeliers, demandent la destitution du roi et son remplacement par un dictateur agissant pour le bien du peuple. Il demande sans cesse l'arrestation et l'exécution des suspects soupçonnés de préparer un coup de force royaliste. Il doit de nouveau s'exiler à Londres entre décembre 1791 et avril 1792.

Revenu en France, après la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, devant les désastres militaires français, il demande une politique rigoureuse contre les ennemis du peuple, en particulier après la chute du roi le 10 août 1792. Il est considéré comme un des principaux responsables des massacres de septembre 1792.

Le député montagnard à la Convention[modifier | modifier le wikicode]

La Mort de Marat par Jacques-Louis David (1793).

Marat est élu député à la Convention pendant l'été 1792. Il siège parmi les députés montagnards. À la tribune et dans son journal il défend des idées favorables aux Sans Culottes. Il s'en prend aux députés girondins qui dominent alors la Convention. Il les accuse de mener une politique qui lui semble incapable de répondre aux dangers qui menacent la République aussi bien attaquée par les puissances extérieures que par des soulèvements intérieurs (en particulier celui des Vendéens).

Les Girondins tentent de le mettre en accusation devant le tribunal révolutionnaire, mais le 13 avril 1793 Marat est acquitté. Marat est alors l'inspirateur des insurrections du 31 mai 1793 et du 2 juin 1793, au cours desquelles les Sans-Culottes parisiens envahissent les locaux de la Convention et obtiennent que les députés votent la mise en accusation des chefs girondins. Cette chute des Girondins porte les Montagnards au pouvoir.

Cependant Marat, fin juin-début juillet 1793, refuse de suivre les demandes des Enragés dirigés par Jacques Roux qui exigent que la Convention montagnarde prennent des mesures favorables aux Sans-Culottes, en particulier la lutte contre les spéculateurs et les accapareur. Marat les accuse d'être des agents payés par l'Angleterre pour diviser les révolutionnaires.

Il est assassiné le 13 juillet 1793, par Charlotte Corday, une jeune femme partisane des Girondins.

Vikiliens pour compléter sur les dirigeants montagnards[modifier | modifier le wikicode]

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