Histoire de la mesure du temps

Depuis la Préhistoire, l’homme a cherché à mesurer le temps. C’est environ en 10 000 av. J-C que nos ancêtres inventèrent la première technique pour le mesurer.

Le gnomon[modifier | modifier le wikicode]

Le gnomon (du grec connaître) est sans doute la méthode la moins précise pour mesurer le temps. Un simple bâton est planté dans le sol et le principe est d’observer l’ombre sur le sol. Cette technique est aussi limitée par le temps qu'il fait, car la nuit et un ciel nuageux empêchent l’utilisation de cette invention.

Le cadran solaire[modifier | modifier le wikicode]

Dés l’Antiquité, on ajoute une planche graduée au gnomon, ce qui donne naissance au cadran solaire. Il sera perfectionné et étudié, si bien qu’à Athènes, la gnomonique devient une science et un art.

La clepsydre[modifier | modifier le wikicode]

Les Égyptiens, les Grecs et les Romains utilisèrent la clepsydre, pour compenser les défauts du cadran solaire. Pour la première fois, on mesure le temps non pas grâce au soleil mais grâce à un liquide qui s’écoule d’un récipient. Le principe est simple : de l’eau s’écoule d’un premier récipient pour rejoindre un second récipient gradué. Ce principe ressemble à celui du sablier. Au fil du temps, on ajoutera aux clepsydres divers systèmes mécaniques jusqu'à en faire de véritables horloges à eau. On utilisera des clepsydres et des horloges à eau jusqu'au XVI^e siècle.

Les différents instruments utilisés au Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

Au Moyen Âge on utilise encore des cadrans solaires, perfectionnés par les technologies imaginées en Orient et ramenées par les croisés. Mais la nuit, le cadran solaire est évidemment inutilisable : on a alors recourt au sablier ou à la bougie graduée (on mesure le temps écoulé à la consommation de la bougie).