Henri Barbusse

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Henri Barbusse

Henri Barbusse, né le 17 mai 1873 à Asnières (commune française d’Île-de-France) et mort le 30 août 1935 à Moscou (alors en URSS, aujourd’hui en Russie), est un écrivain français récompensé par le prix Goncourt en 1917 pour Le Feu, roman qui décrit avec réalisme l'horreur des combats des tranchées lors de la Première Guerre mondiale.

Issu d'une famille de protestants cévenols, il a néanmoins une filiation républicaine et athée.

Le recueil de poèmes de jeunesse qu'il publie à 19 ans, Pleureuses, marque son premier succès littéraire, mais le succès critique vient surtout avec le roman L'Enfer publié en 1908.

En août 1914, Henri Barbusse, croyant en l'idée d'une guerre juste, est un engagé volontaire de la Première Guerre mondiale. Cependant, attaché à la dignité de la condition humaine, il s'engage en 1917 pour la paix et fonde avec d'autres figures connues d'anciens combattants comme Paul Vaillant-Couturier l'Association républicaine des anciens combattants (wp).

Admirateur de la Révolution russe1, qu'il soutient contre le capitalisme « fauteur de guerre », il adhère au Parti communiste français en 1923, puis vit en URSS, où il meurt en 1935.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, près du mur des Fédérés.

Source[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. La révolution russe pour laquelle il prend fait et cause est la révolution bolchevique d'octobre 1917.
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