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Gui

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Gui
Une touffe de gui dans un buisson.
Une touffe de gui dans un buisson.
Nom commun Gui
Nom scientifique Viscum album
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Le gui (Viscum album) est une plante d'Europe parasite de certaines espèces d'arbres.

Description[modifier | modifier le wikicode]

Le gui est un végétal classé comme hémiparasite car il se nourrit de la sève du végétal hôte (sans trop l'épuiser). Il n'a pas de tronc, pas de vraies racines et ne peut pas pousser dans le sol.

Le gui a une tige cylindrique et verte qui se divise constamment en deux. Il forme des « boules » qui peuvent atteindre de 30 à 50 cm de diamètre.

Les feuilles sont persistantes, de forme ovale lancéolées, entières et ont des nervures parallèles.

Tiges et feuilles de gui.

Les fleurs apparaissent au printemps. Elles sont vert-jaune et peu visibles. Les fleurs mâles ont quatre étamines ayant de longs filaments. Les fleurs femelles ont un gros stigmate qui en automne devient une baie blanchâtre.

Fleurs de gui.

Les baies du gui apparaissent vers la fin de l'été. Elles ont la forme d'une petite perle de couleur blanc laiteux.

Les baies du gui.

Attention Attention ! Ces baies sont très toxiques. Le gui provoque une modification de la tension artérielle et du rythme cardiaque. On perd de la sensibilité et il y a un commencement de paralysie.

La dispersion du gui est surtout le fait des oiseaux. En hiver, ceux-ci se nourrissent des baies du gui (une graine enrobée par de la pulpe). La pulpe de gui est visqueuse et pour se nettoyer le bec, les oiseaux se frottent contre les branches des arbres : les graines restent collées au bois. Les suçoirs de la graine s'enfoncent dans l'écorce et essayent d'atteindre la sève (entre l'écorce et l'aubier). S'ils réussissent, le gui pourra pousser sur la branche.

Le gui se fixe plus facilement sur certains arbres comme les pommiers, les peupliers, les trembles, les aubépines, les saules, les robiniers et les tilleuls. Il se fixe rarement sur le chênes, à cause de son écorce trop épaisse.

La macération de l'écorce de gui donne la glue.

Traditions autour du gui[modifier | modifier le wikicode]

En France, pendant les douze coups de minuit, il est de tradition d'échanger des vœux et des baisers sous une touffe de gui.

Dans l'Antiquité, les druides celtes coupaient le gui accroché sur les chênes (ce qui est assez rare), qui était considéré comme une plante sacrée donnant l'immortalité.

Autres espèces[modifier | modifier le wikicode]

Il existe d'autres espèce de gui, comme Viscum coloratum, aux fruits rouges, ou Viscum minimum, qui pousse sur les cactus.

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