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France libre

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Histoire de la France
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Le général de Gaulle passant en revue des troupes de la France libre à Londres en 1940

Durant l'Occupation allemande de la France, la France libre est le regroupement de militaires en rupture avec l'armée française aux ordres du maréchal Philippe Pétain, autour du général de Gaulle. La France libre fut une résistance extérieure. Elle permit un appui extérieur à la résistance intérieure française.

La France libre est basée à Londres et fait partie des stratèges Alliés de cette guerre.

Les origines de la France Libre[modifier | modifier le wikicode]

Réfugié en Angleterre dès le 17 juin, le général de Gaulle lance sur les ondes de la radio britannique, la BBC, un appel à la Résistance le 18 juin 1940. Rapidement avec le soutien de Winston Churchill, il fonde, à Londres, le Comité de la France libre. Le rejoignent les soldats français « rapatriés » de Norvège, les marins des navires ancrés dans les ports britanniques et des personnes qui passent clandestinement en Angleterre après avoir entendu l'appel du 18 juin. En juillet 1940, ils sont environ 7 000.

Ce comité met sur pieds un embryon d'organisation étatique avec un service de financement (l'argent est prêté par les Britanniques), des services secrets (le BCRA) et de la propagande grâce à la BBC qui diffuse chaque jour l'émission Les Français parlent aux Français. De Gaulle est condamné à mort par contumace le 2 août par un tribunal militaire français.

La France libre d'outremer[modifier | modifier le wikicode]

De Gaulle essaie de rallier les colonies françaises à la cause de la Résistance. Il échoue pour débarquer à Dakar au Sénégal fin septembre 1940. Par contre, fin août 1940, le Cameroun et l'Afrique Équatoriale française entraînées par le gouverneur Félix Éboué, se joignent à lui. Il en est de même du Tchad avec le colonel Leclerc. La Syrie et le Liban, qui était alors sous contrôle français de Pétain, le rejoignent en juillet 1941 ; Madagascar, La Réunion et Djibouti en font de même en novembre-décembre 1942. Par contre l'Afrique du Nord reste fidèle au gouvernement du maréchal Pétain. Les différentes troupes vont former les Forces Françaises Libres (FFL), qui vont combattre en Afrique du Nord, par exemple à Bir Hakeim (en Libye), puis en Italie contre les Italiens et les Allemands.

La France libre et les Alliés[modifier | modifier le wikicode]

Assez vite, en septembre 1941, de Gaulle créé le Comité national français, pour défendre ses idées auprès des Alliés1.

Les Américains sont méfiants vis à vis de de Gaulle dont ils doutent des idées démocratiques et sont heurtés par sa farouche volonté d'indépendance. À la conférence de Casablanca en janvier 1943, ils tentent de lui opposer un rival, le général Giraud. Cependant dès mai 1943, le Conseil national de la Résistance reconnait de Gaulle comme chef politique ; le général Giraud étant chargé des opérations militaires. Après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, et la victoire sur les troupes italo-allemandes, de Gaulle forme à Alger, en juin 1943, le Comité Français de Libération nationale (CFLN) dont il assure la présidence avec Giraud, qu'il va écarter dès octobre. À côté de gaullistes de la première heure, siègent des hommes politiques de la Troisième république (dont Pierre Mendès France) et même des communistes. Le 3 juin 1944, ce comité devient le Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF).

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  1. Manuel d'Histoire-Géographie-EMC 3ème, éd. Hatier, 2016, doc. 1 p. 100