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Confucianisme

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Le confucianisme est une voie d'épanouissement humain afin d'être « un homme de bien » et vivre en bonne harmonie avec ses semblables. Ses règles ont été élaborées à partir de l'enseignement du penseur chinois Confucius (551-479 av. J-C) et des développements dus à ses disciples. L'importance attachée aux rites lui donne l'aspect d'une religion.

Confucius place l’homme au centre de ses préoccupations et refuse de parler des esprits ou de la mort (comme le font les religions qui parlent des dieux). Il a cherché à fonder une morale positive, structurée par les « rites » et par la « sincérité », qui permettent de vivre en société.

Il voulait développer chez ses disciples l’esprit critique et la réflexion personnelle. Son enseignement est adressé principalement aux futurs hommes de pouvoir mais il est ouvert à tous, les paysans comme les princes.

La pensée de Confucius a eu beaucoup d’influence en Chine et en Extrême-Orient (Vietnam et Corée). Jusqu'à la fin de l’Empire chinois, en 1911, le système des examens pour obtenir un poste dans l'administration impériale était basé sur la connaissance poussée des textes de Confucius.

Pour en savoir plus, lis l’article : Confucius.
Pour en savoir plus, lis l’article : Mencius.

Le contenu du confucianisme[modifier | modifier le wikicode]

Le confucianisme repose sur certaines idées :

  • la piété filiale (xiao) qui s'exerce au profit de la famille dans laquelle les parents et les enfants ont des devoirs respectifs. Le fils doit obéissance à son père, la femme à son mari, le cadet à son aîné. Par extension les sujets doivent obéissance à leur souverain. Mais ceux qui détiennent l'autorité ont aussi des devoirs. Ainsi le souverain n'exerce le pouvoir qu'en étant soumis au Ciel à qui il est le seul à offrir un sacrifice pour le bien-être du peuple.
  • Entre les hommes doit se manifester la sympathie avec l'amitié mais aussi des obligations mutuelles. Il en est ainsi des relations entre collègues de travail, entre personnes originaires d'une même province...
  • les convenances et la politesse les uns envers les autres sont essentielles.
  • On doit privilégier le respect de soi et avoir une rectitude morale (on doit refuser les idées et les actions qui déshonorent). On doit rejeter la recherche du profit qui ne profite qu'à soi-même (égoïsme).
  • Il faut en toutes circonstances « garder la face » même en cas d'échec et permettre aux autres avec qui ont est en contact d'en faire de même.
  • l'étude est un devoir afin de se perfectionner pour « être un homme de bien ». Ainsi on fait honneur à sa famille, et on assure le bien-être familial mais aussi celui de la société. Ce qui devrait aboutir à la paix universelle.

Les pratiques courantes basées sur le confucianisme[modifier | modifier le wikicode]

L'application des idées confucéennes marquent la vie quotidienne.

  • Lors du mariage, les jeunes époux offrent du thé à leurs parents.
  • À l'occasion de l'anniversaire du chef de famille, les enfants et les petits-enfants marquent leur respect par des inclinations accentuées.
  • Les funérailles sont dirigées par le fils aîné (ce qui oblige à avoir un garçon coûte que coûte, d'où une démographie pendant longtemps galopante).
  • Repas solennel familial la veille au soir du nouvel an lunaire avec dépôt de nourriture, d'encens sur l'autel des ancêtres. Les enfants doivent venir visiter leurs parents.
  • lors de la fête des morts, les familles doivent se rendre au cimetière pour honorer les morts.

Il n'y a pas de clergé confucéen. En théorie les temples strictement confucéens sont assez peu décorés. Dans certains temples on honore en même temps Confucius, Bouddha et Laozi (Lao-tseu).

Source[modifier | modifier le wikicode]

  • L'état des religions. Le confucianisme par Jean Charbonnier . la Découverte/Le Cerf. 1987.
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