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Chronologie de la guerre d'Algérie

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Six membres fondateurs du Front de libération nationale, avant le début des hostilités (1er novembre 1954). De gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf (debouts) ; Krim Belkacem et Larbi Ben M'Hidi (assis).

De 1954 à 1962, en Algérie, composée de départements français d'Outre mer, l'armée française combat les nationalistes algériens qui se sont rebellés, et qui utilisent un terrorisme aveugle. À partir de 1960, les pieds noirs tentent par tous les moyens (en particulier le terrorisme) d'empêcher que la France accorde son indépendance à l'Algérie.

Il y a un mélange d'opérations militaires et d'actions politiques pour tenter de résoudre ce conflit. Il a divisé les Français et certains épisodes se sont déroulés sur le territoire de la France métropolitaine. La succession des événements est résumée dans la chronologie ci-dessous.

Pour en savoir plus, lis l’article : Guerre d'Algérie.

1954[modifier | modifier le wikicode]

  • 1er novembre : premiers attentats organisés par les nationalistes algériens du FLN (Front de Libération Nationale). Début de la guerre d'Algérie.

1955[modifier | modifier le wikicode]

  • 3 avril : le gouvernement Edgar Faure décrète l'état d'urgence en Algérie afin de lutter contre les « rebelles »
  • 20 août : insurrection des arabo-berbères dans la région de Constantine. Massacres du FLN contre les civils européens, juifs et des notables musulmans.Répression de l'armée française.
  • 23 août : modification de la durée effective du service militaire obligatoire, rappel des appelés réservistes français
  • 30 septembre : à l'ONU la France est mise en accusation pour sa politique en Algérie

1956[modifier | modifier le wikicode]

  • 7 janvier : l'association des Oulémas réclame l'indépendance de l'Algérie
  • 6 février : Guy Mollet, le nouveau président du conseil est accueilli par une manifestation humiliante par les pieds noirs d' Alger. Il renonce aux réformes qu'il était venu proposer et engage la France dans la lutte militaire.
  • 13 mars : L'Assemblée nationale française quasi unanime vote les pouvoirs spéciaux qui confient le « rétablissement de l'ordre » à l'armée.
  • 22 avril : le nationaliste algérien modéré Ferhat Abbas rejoint les rangs du FLN
  • 10 août : les européens partisans de l'Algérie française organisent les premiers attentats à Alger
  • 30 septembre : le FLN organise des attentats contre des civils à Alger
  • 22 octobre : l'avion civil marocain dans lequel voyageaient six dirigeants du FLN (dont Mohammed ben Bella) est intercepté par l'aviation militaire française. Les dirigeants sont arrêtés et emprisonnés.
  • novembre : expédition militaire franco-anglo-israélienne contre la zone du canal de Suez en Égypte. Les assaillants doivent se retirer sous la pression des États-Unis et de l'URSS

1957[modifier | modifier le wikicode]

  • 7 janvier : début de la bataille d'Alger par les parachutistes français en vue de détruire l'organisation urbaine du FLN.
  • 21 mai : fin du gouvernement Guy Mollet. Les partis politiques ne parvenant pas à s'entendre sur la politique algérienne, la France n'a pas de gouvernement pendant trois semaines.
  • 29/30 mai : Le FLN opère des massacres en Petite Kabylie (surtout contre les partisans du Mouvement national algérien concurrent du FLN).Massacre de Melouza.
  • 1er septembre : début de la construction de la « ligne Morice » le long de la frontière avec la Tunisie
  • 30 septembre : le gouvernement Félix gaillard propose une loi-cadre pour réformer l'Algérie. L'Assemblée nationale et le FLN la refusent.

1958[modifier | modifier le wikicode]

  • 8 février : l'aviation française bombarde le village tunisien de Sakiet Sidi-Youssef
  • 15 avril : fin du gouvernement Félix gaillard. Difficultés pour former un nouveau gouvernement. En France et en Algérie, les partisans du général De Gaulle préparent le retour rapide au pouvoir de leur chef.
  • 12 mai : formation du gouvernement Pierre Pfimlin qui a l'intention de réformer en Algérie
  • 13 mai : insurrection des Pieds noirs à Alger avec la complicité des cadres de l'armée française. Création d'un comité de salut public avec pour président le général Massu. Le comité combat pour le maintien de l'Algérie française.
  • 14 mai : le Comité de salut public confie le pouvoir au général Raoul Salan commandant en chef de l'armée d'Algérie. Celui ci demande le retour au pouvoir du général de Gaulle
  • 24 mai : soulèvement de la Corse avec le soutien militaire de parachutistes insurgés venus d'Algérie
  • 1er juin : De Gaulle est nommé chef du gouvernement français par René Coty président de la République
  • 4-17 juin : De Gaulle se rend en Algérie. Il y prononce la phrase ambiguë « je vous ai compris » devant une foule immense d'européens, de juifs et de musulmans. Pourtant il propose l'égalité des droits civiques entre les communautés. Fraternisation de celles-ci sur tout le territoire algérien.
  • 1er-3 juillet : deuxième voyage de De Gaulle en Algérie.
  • août : le FLN provoque des attentats contre des dépôts de carburant en France.
  • 19 septembre : les nationalistes algériens créent le GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) avec Ferhat Abbas comme président.
  • 3 octobre : De Gaulle propose officiellement l'égalité des deux communautés en Algérie (plan de Constantine)
  • 19 décembre : le général Challe nommé commandant en chef en Algérie. Il met en place le « plan Challe » qui vise à reprendre méthodiquement tout le terrain aux maquis de l'ALN.

1959[modifier | modifier le wikicode]

  • combats liés à l'application du plan Challe.
  • 27-30 août : troisième voyage de De Gaulle en Algérie. À la suite de ce voyage De Gaulle propose le droit à l'autodétermination de l'Algérie avec le choix entre l'indépendance ou l'intégration définitive à la France avec égalité des droits civiques ou bien l'association de l'Algérie à la France. Les colons sont furieux de ce qu'ils considèrent comme une trahison de la part de De Gaulle.

1960[modifier | modifier le wikicode]

  • 24-31 janvier : « Semaine des barricades ». Les pieds noirs d'Alger se soulèvent contre les représentants de l'État et s'emparent de la ville. Il y aura une vingtaine de morts et environ 150 blessés. L'armée reprend le contrôle de la ville.
  • 29 février : le GPRA demande l'ouverture de négociations sur l'avenir de l'Algérie.
  • 3-5 mars : quatrième voyage de De Gaulle en Algérie, il rend visite aux soldats du contingent pour « prendre le pouls »
  • juin : À Melun, premiers contacts discrets entre envoyés du GPRA et représentants de De Gaulle. C'est un échec.
  • 16 juin : les pieds noirs extrémistes créent le « Front Algérie française »
  • 5 septembre : à Paris début du procès des « porteurs de valises » (militants de gauche transportant des fonds pour le compte du FLN)
  • 6 septembre : publication du « Manifeste des 121 » où des intellectuels français proclament le droit à l'insoumission pour les appelés du contingent.
  • 4 octobre : De Gaulle annonce officiellement la tenue d'un référendum sur l'autodétermination de l'Algérie et parle d'une « Algérie algérienne » et d'un « futur gouvernement de la République algérienne ». Les colons sont furieux.
  • décembre : les pieds noirs les plus extrémistes et des généraux s'enfuient en Espagne (en particulier les généraux Salan et Jouhaud). Début des complots pour abattre De Gaulle.
  • 9-12 décembre : cinquième voyage de De Gaulle en Algérie. Les pieds noirs lui manifestent violemment leur hostilité (127 tués et près de 600 blessés)

1961[modifier | modifier le wikicode]

  • 8 janvier : le référendum accorde le droit à l'autodétermination de l'Algérie (75% de oui en France métropolitaine et 70 % de oui en Algérie). Il est clair que les Français veulent se débarrasser rapidement du « problème algérien ».
  • Février : les colons extrémistes fondent l'OAS (Organisation de l'Armée secrète) pour empêcher l'indépendance de l'Algérie et abattre De Gaulle. L'action de l'OAS est l'attentat urbain et l'assassinat.
  • 22 avril : des généraux et des officiers dirigeant l'armée d'Algérie se rebellent (putsch des généraux Salan, Challe, Zeller et Jouhaud) contre le gouvernement. Ils tentent de soulever l'armée mais échouent car les appelés du contingent refusent de les suivre dans leur rébellion. Les insurgés passent dans la clandestinité.
  • 20 mai : À Évian, ouverture de négociations officielles entre des représentants du gouvernement français et des représentants du GPRA. La France décide unilatéralement une trêve militaire d'un mois afin de faciliter les négociations. C'est un échec.
  • Printemps été : l'OAS provoque de nombreux attentats en Algérie et en France.
  • 8 septembre : l'OAS échoue dans un attentat contre le général de Gaulle à Pont-sur-Seine dans l'Yonne.
  • 17 octobre : manifestation de travailleurs algériens à Paris pour protester contre la décision du couvre-feu que leur impose le préfet de police Maurice Papon. Dure répression policière, des Algériens seront jetés dans la Seine.
  • fin novembre : les gaullistes anti-OAS (appelés « barbouzes ») liquident des militants OAS à Alger.
  • 19 décembre : manifestation anti-OAS et pour « la paix en Algérie » violemment réprimée par la police parisienne (près de 100 blessés)

1962[modifier | modifier le wikicode]

  • 24 janvier : l'OAS organise de nombreux attentats à Alger pour commémorer le premier anniversaire de la semaine des barricades.
  • 8 février : Au cours d'une manifestation pour protester contre l'OAS, l'action de la police parisienne fait 8 morts parmi les manifestants au métro Charonne.
  • 25 février : à Alger les ratonnades et les attentats organisés par l'OAS font une centaine de morts.
  • 4 mars : les négociateurs français et du GPRA reprennent les négociations.
  • 18 mars : signature des accords d'Évian sur l'indépendance de l'Algérie. De Gaulle annonce un référendum sur l'autodétermination.
  • 19 mars : cessez-le-feu en Algérie. Violé par le FLN, puis par l'OAS.
  • Mi-mars : l'OAS se retranche dans le quartier de Bab el-Oued à Alger et s'y livre à des assassinats. L'armée française encercle et bombarde Bab el Oued. Dans les campagnes algériennes les combattants du FLN et de l'ALN commencent leurs règlements de compte avec les harkis et leurs concurrents politiques.De Gaulle laisse faire.Et commencent à enlever des civils pieds noirs.Aucune intervention du gouvernement français.
  • 26 mars : au cours d'une manifestation pacifique des pieds noirs d'Alger l'armée tire, il y a 80 morts et 200 blessés rue d'Isly. Les pieds noirs terrorisés commencent à quitter l'Algérie.
  • 1er juillet : en Algérie le référendum donne 99,7% de oui pour l'indépendance.
  • 3 juillet : proclamation de l'indépendance de l'Algérie.
  • 5 juillet : massacre d'Oran:des membres du FLN tuent plus de 350 pieds noirs.Le nombre de musulmans est inconnu.
  • 22 août : des militants OAS tentent d'assassiner le général de Gaulle au Petit-Clamart (près de Paris)
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