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Armistice du 11 novembre 1918

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Signature de l’armistice de 1918 dans le wagon de l'Armistice, à Rethondes. De face, le maréchal Foch (debout), entouré du général Weygand et des amiraux britanniques Wemyss et Hope.

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'armistice de Rethondes est un traité signé le 11 novembre 1918, à 5h15, entre la Triple Entente et l'Allemagne dans un wagon dans la forêt de Compiègne à Rethondes.

Ce traité définit la fin des combats sur le front occidental, et les conditions de la défaite de l'Allemagne. Les signataires sont Ferdinand Foch pour la Triple Entente et Matthias Erzberger pour l'Allemagne.

Les circonstances de l'armistice[modifier | modifier le wikicode]

Le Figaro traité de paix

Depuis juillet 1918, sur le front ouest, l'armée impériale allemande recule progressivement, mais en bon ordre. Les troupes alliées (Français, Britanniques, Belges, États-Uniens...) progressent vers les frontières allemandes.

Les alliés de l'Allemagne ont cessé les combats : la Bulgarie le 29 septembre, la Turquie le 30 octobre, l'Autriche-Hongrie le 4 novembre.

En Allemagne même la population soumise à des restrictions matérielles importantes et traumatisée par la défaite de ses troupes manifeste violemment son mécontentement contre l'État-Major impérial et le gouvernement impérial de Max de Bade (qui dès le 4 octobre avait demandé quelles seraient les conditions de l'arrêt des combats). Une révolution sur le modèle russe est peut être possible, puisque depuis le 3 novembre les marins du port militaire de Kiel se sont mutinés et commencent à se constituer en « soviet ». Le mouvement révolutionnaire se propage à toutes les grandes villes. Les Gouvernements alliés ont fait savoir qu'ils ne négocieraient pas avec l'empereur Guillaume II. Afin d'éviter cette situation et de conserver une armée intacte, capable d'écraser une révolution naissante, l'État-Major allemand obtient, le 9 novembre 1918, l'abdication de l'empereur Guillaume II (celui-ci s'exile aux Pays-Bas qui n'avaient pas pris partie pendant la guerre). Les hommes politiques allemands regroupés dans un gouvernement d'union animé par les socialistes du SPD s'entendent avec l'État-Major pour préserver l'armée allemande. Pour cela il faut arrêter le plus vite possible les combats. La responsabilité de cette défaite sera prise en charge par les politiques, puisque l'armée allemande est encore en territoire ennemi et ne s'est pas (encore) effondrée. C'est le gouvernement allemand qui fait officiellement la demande (et non l'armée).

Le maréchal Foch généralissime des armées alliées souhaite poursuivre l'armée allemande jusque sur son territoire, la « mettre à genoux » et lui infliger l'humiliation de l'invasion. Malgré cet avis, le gouvernement français de Georges Clemenceau préfère aboutir le plus vite possible à la fin des combats. Il est conscient que la destruction de l'armée allemande la rendrait inopérante face à des révolutionnaires. Il connait la lassitude des populations civiles et des soldats qui ont subi plus de quatre années de guerre et de sacrifices. Les négociations commencent le 7 novembre à Rethondes en forêt de Compiègne.

Les causes de l'armistice[modifier | modifier le wikicode]

Les soldats US du 64e régiment d'infanterie acclament la proclamation de l'armistice.

L'Allemagne cesse les combats le 11 novembre à 11 heures. L'armistice est conclu pour 36 jours (renouvelables). Il y aura cependant 11 000 morts le 11 novembre à la suite d'attaques limitées décidées par les généraux alliés. L'Allemagne doit livrer 5 000 canons, 25 000 mitrailleuses et 1700 avions. Sur l'insistance des Britanniques l'Allemagne doit livrer tous ses sous-marins et sa flotte de haute-mer. Elle est donc désormais incapable de reprendre les combats. Elle doit libérer sans réciprocité}} les prisonniers alliés. Mais les soldats allemands d'infanterie restent sous les armes.

En attendant la conclusion de la paix à Versailles en juin 1919. Les troupes allemandes doivent évacuer dans les quinze jours les territoires encore occupés en France, Belgique et Luxembourg ainsi que, dans les trente jours la rive gauche du Rhin. Des têtes de ponts d'un diamètre de 30 kilomètres sur la rive droite du Rhin seront occupées à Cologne, Coblence et Mayence par les troupes alliées. La France et la Belgique obtiennent donc une zone tampon démilitarisée.

Pour en savoir plus, lis l’article : Armistice.
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