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Accident nucléaire de Fukushima

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La ville fantôme de Namie (préfecture de Fukushima) totalement évacuée après l'accident nucléaire. Photographie prise le 12 avril 2011, soit un mois après l'accident.

L'accident nucléaire de Fukushima s'est produit dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, au Japon, le 11 mars 2011. Il fait suite à un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle de Richter qui a provoqué un raz-de-marée ou Tsunami épouvantable, qui 51 minutes après a dévasté les côtes japonaises, avec presque 20000 morts.

Répercutions[modifier | modifier le wikicode]

Le raz de marée a été énorme, épouvantable, près de 40m maximum de hauteur en certains endroits au fond de baies. Beaucoup de Japonais, alertés, ont fui sur les hauteurs ce qui a sauvé beaucoup de vies.

A Fukushima le raz de marée a atteint 15m de haut alors que les murs de protection de la centrale contre les raz de marée typiques observés sur un siècle avant au même endroit étaient de 5m, très insuffisants. Aussi toute la centrale a été noyée, en particulier les alternateurs de secours.

Pourtant environ 300 km plus au nord, vers Sanriku, et Fudai, il y avait eu en 1933 (28m) et en 1896 (38m) aussi, localement des tsunamis d'environ 30m de haut (10 étages de haut), risque négligé, car pas exactement à Fukushima, donc jugé trop improbable lors de la construction de la centrale nucléaire.

Ce village Fudai sur l'instigation de son maire dans les années 1950 à 1990 avait érigé un énorme mur de protection de 15m de haut, à peine suffisant, une folie très chère, qui a protégé cette commune, seule à avoir résisté au tsunami, ailleurs 10m ont été insuffisants.

Si la centrale nucléaire de Fukushima avait suivi cette méthode de sécurité, mur de 15m au lieu de 5m, elle aurait résisté.

Cette méthode usuelle d'évaluation des risques, sismiques, de tsunami, etc.., basée sur le passé historique connu et négligeant le passé inconnu non historique, mais très réel, présente des dangers graves qui expliquent des catastrophes passées et celles futures qui se produiront, en particulier pour les séismes avec pas assez de constructions para-sismiques.

L'accident est le troisième qui a été classé au niveau 7, le niveau maximal, sur l'échelle des accidents nucléaires, après celui de Tchernobyl en 1986 et celui en 1957 près de Tchéliabinsk au complexe nucléaire Maïak, Catastrophe de Kychtym, très cachée et secrète en 1957 en Russie, même cachée par la CIA aussi, mais très grave aussi, toujours problème de refroidissement en panne ou impossible pour ces 3 catastrophes nucléaires.

Le tremblement de terre a détruit les lignes à haute tension de la région de Fukushima, il fallait donc «  éteindre  » la forte radioactivité résiduelle dans la centrale en continuant à la refroidir fortement, afin d'éviter la fusion du réacteur nucléaire qui a été arrêté brutalement lors du séisme.

Seulement, il s'est avéré que le séisme avec le tsunami a rendu inutilisable les systèmes de refroidissement en noyant les moteurs des générateurs électriques pour faire tourner les pompes et bloquant l'arrivée rapide des secours par les routes.

Trois des réacteurs nucléaires se sont donc mis à surchauffer. Ce chauffage excessif a entraîné la dégradation des gaines dans lesquelles est stocké le combustible uranium radioactif, ce qui a entrainé la fusion des cœurs et écoulement du corium du combustible fondu au fond de 3 réacteurs surchauffés. Il y a donc eu un grand dégagement de produits radioactifs et d'hydrogène.

L'hydrogène s'échappa vers les bâtiments des réacteurs, vers une piscine de stockage de combustibles irradiés anciens dont le toit a explosé mais par chance sans être détruite et vidée, il s'échappa même vers un réacteur n°4 à l'arrêt complet fort longtemps avant, faisant augmenter la pression et température de ceux-ci jusqu'à produire des explosions d'hydrogène. Cela a entraîné la fuite de produits radioactifs qui ont contaminé les alentours.

Le plus vite possible les secours ont essayé de refroidir avec de l'eau de mer pompée, ce qui a évité la destruction des piscines pleines de 30 ans de combustibles usagés très radioactifs à refroidir, avec des lances à incendie sur ces piscines sans toits après les explosions d'hydrogène.

L'accident n'a pas fait de morts directs immédiats (excepté une crise cardiaque et 44 malades à l'hôpital de Futaba évacués vite), mais des milliers de personnes ont dû être évacuées de leurs maisons radioactive et terrains radioactifs incultivables et ne pourront plus y habiter. De plus, les rejets d'eau qui ont servi à refroidir le réacteur stockés en partie pendant des années dans d'immenses réservoirs, ont fuis et se sont déversés dans la mer, entraînant une forte contamination pour les poissons et animaux marins.

Les problèmes de santé, thyroîdes, etc... ont augmenté par suite des éléments radioactifs dispersés.

À ce jour, les conséquences à long terme ne sont pas encore connues et il faudra attendre des années avant de connaître les conséquences de l'accident.

Cet accident a conduit l'Allemagne à abandonner le nucléaire, mais pas la France qui a augmenté les mesures et contrôles de sécurité, comme alternateurs de secours en bon état de marche, fuite du corium plus difficile etc...

Le risque de tsunami reste sous estimé, car aucun connu dans le passé historique en France, comme pour Fukushima jugé à moins de 5m, alors que sur plus de 1000 ans ce risque est réel, comme celui du séisme avec tsunami de Lisbonne en 1755, qui peut se reproduire ailleurs, imprévisible totalement. Nos centrales nucléaires en bord de mer n'ont aucune protection, bien moins que les 5m de protection à la centrale de Fukushima qui n'ont pas suffi.

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